Dans cette vidéo, le professeur Sylvie Rottey dresse le bilan des faits marquants de cet ASCO 2019 en matière de cancers du rein et de la vessie et discute de la place de plus en plus importante de l'immunothérapie combinée dans l'arsenal thérapeutique des cancers du rein en particulier de type sarcomatoïde et des cancers de la vessie. Elle revient également sur l'interprétation à donner à la remise en question de la néphrectomie de cytoréduction à la lumière des résultats finaux de l'essai CARMENA.

Dans cette vidéo le professeur Jean-Pascal Machiels pointe du doigt des essais présentés lors de cet ASCO 2019 dont les résultats devraient aider à la sélection du meilleur type de traitement dans différentes situations.• Quelle première ligne pour les patients avec carcinomes épidermoïdes en rechute ? Cela dépend de l'expression ou non de PD-L1.• Y a-t-il une place pour une chimiothérapie d'induction avant radio-chimiothérapie en cas de carcinome naso-pharyngé avancé ? Oui à plus d'un titre.• Cancer des glandes salivaires. Rare certes, mais penser à rechercher une amplification de HER2.

Des premiers résultats de CheckMate 204 ont démontré l'intérêt de l'association nivolumab + ipilimumab (NIVO+IPI) chez les sujets porteurs d'un mélanome avec métastases cérébrales asymptomatiques et n'ayant pas encore été traitées. L'analyse présentée à Chicago est une actualisation de ces premières données et la première communication des résultats portant sur les sujets avec métastases cérébrale symptomatiques.

Envisager une grossesse lorsque l'on a été victime d'un cancer du sein est tout sauf une décision facile et c'est encore plus délicat pour les femmes porteuses d'une mutation BCRA, car les données en la matière étaient jusqu'alors extrêmement restreintes.

Dans cette vidéo notre compatriote Eric Van Cutsem détaille les résultats de l'étude de phase III POLO qui a eu les honneurs d'une présentation lors de la session présidentielle de l'ASCO 2019 et d'une publication simultanée dans The New England Journal Of Medicine. La possibilité de retarder substantiellement la progression chez les porteurs de la mutation implique que la recherche de l'anomalie doit être discutée avec les patients même si les antécédents familiaux n'indiquent pas clairement de risque.

Dans cette vidéo Sara Hurvitz revient sur les grandes étapes de l'étude de phase III MONALEESA-7 et insiste sur l'importance des résultats de survie globale qui ont fait l'objet d'une présentation en conférence de presse officielle de l'ASCO 2019 et qui ont été publiés conjointement dans The New England Journal Of Medicine. La démonstration d'un gain de survie avec l'addition du ribociclib au traitement endocrinien est une grande victoire pour les femmes non ménopausées ayant un cancer du sein HR+/HER2- à un stade avancé.

Dans cette vidéo, notre compatriote Bertrand Tombal de l'UCL rappelle l'influence des résultats préoccupants de l'étude ERA 223 sur la poursuite de l'étude PEACE III et rapportent les données d'une analyse de sécurité prenant en compte l'obligation de prescrire systématiquement un agent de protection osseuse chez les patients. Une obligation qui se traduit par des résultats indiquant qu'en cas de cancer de prostate avec métastases le recours à de tels agents relève du sens bon sens indépendamment du traitement proposé.

Depuis de nombreuses années, la chimiothérapie est la seule option pour le traitement des cancers de la jonction gastro-oesophagienne et des cancers gastriques au stade avancé. Dans cette vidéo, Josep Tabernero, Barcelona explique que de nouveaux résultats de l'essai clinique randomisé de phase 3 KEYNOTE-062 ouvrent de nouveaux horizons. Les données disponibles suggèrent que le recours au pembrolizumab en première ligne, pourrait être une alternative possible à la chimiothérapie qui entraînerait moins d'effets secondaires et surtout permettrait de prolonger la survie de certains patients.

L'étude de phase 3 TRIBE (F Loupakis et al. N Engl J Med. 2014; 371:1609-18) a établi la supériorité du schéma FOLFOXIRI/bévacizumab (bev) par rapport au schéma FOLFIRI/bev comme traitement initial du cancer colorectal métastatique (mCRC) non résécable en termes de taux de réponse, de survie sans progression (PFS) et de survie globale (OS). Cette même étude suggérait cependant que l'avantage réel du triplet en première intention pourrait être inférieur à celui d'une stratégie séquentielle pré-planifiée de doublets (FOLFOX, FOLFIRI).

Le myélome multiple indolent (MMI) se caractérise par une prolifération plasmocytaire asymptomatique exposant à un risque d'évolution vers un myélome multiple. Le risque d'évolution d'un MMI vers un MM est estimé être en moyenne de 10% par an au cours des 5 premières années (ce qui veut donc dire que 50% des patients n'évoluent pas pendant ces 5 ans), puis de 3% par an pendant les 5 années suivantes et enfin de 1% par an pendant la décennie suivante.