Une poignée de main comme indicateur de survie dans le NSCLC ?

Des patients atteints d'un NSCLC de stade I (N=226) qui étaient sur le point d'être traités par radiothérapie stéréotaxique (SBRT) entre 2006 et 2012 ont été invités à saisir le manche d'un appareil qui mesure la force de préhension aussi fort que possible pendant 3 secondes. La mesure a été répétée trois fois pour chaque main. Cinquante-neuf pourcents des patients étaient des hommes et 41% des femmes. Ils avaient un âge moyen de 72 ans. Les résultats du test ont été ajustés pour tenir compte du sexe, de l'âge et de la taille.Les patients ayant une faible force de préhension étaient 1,5 fois plus susceptibles de mourir dans les 5 ans par rapport à ceux ayant une forte force de préhension.Une faiblesse dans la force de préhension a été observée chez 31% des patients, tandis que 69% n'ont présenté aucune faiblesse. La faiblesse a été définie en fonction de ce qui était normal dans la population générale, en tenant compte de l'âge et du sexe.Les autres facteurs associés à un risque accru de décès dans les 5 ans étaient le fait d'être un homme, d'être plus âgé et d'avoir un indice de masse corporelle plus faible.ESTRO 37 20-24 April 2018. Barcelona, Spain. Abstract # PV0041.https://cld.bz/5RlE5Z/2/