Les résultats de l'étude POSITIVE, également appelée étude "BIG Time for Baby", à laquelle 518 jeunes femmes ayant un désir d'enfant ont participé, ont été présentés récemment, lors du San Antonio Breast Cancer Symposium. Dans le cadre de cette étude, elles ont accepté de suspendre leur hormonothérapie pendant une durée d'environ deux ans, afin de tenter de débuter une grossesse. Avant d'interrompre leur traitement, ces femmes avaient déjà suivi une hormonothérapie adjuvante pendant 18 à 30 mois.

La plupart des jeunes femmes présentant un cancer du sein débutant sont atteintes d'un cancer hormonosensible à récepteurs d'oestrogènes positifs (ER+), ce qui signifie que les cellules tumorales sont nourries par leurs propres hormones. Afin de bloquer la production naturelle d'hormones et de réduire ainsi le risque de récidive du cancer, ces patientes reçoivent un traitement hormonal. L'hormonothérapie peut être prescrite pendant 5 à 10 ans et a des répercussions sur les ovaires, empêchant ainsi la conception pendant le traitement.

L'étude POSITIVE a montré que les jeunes femmes atteintes d'un cancer du sein et ayant un désir d'enfant peuvent interrompre leur hormonothérapie de manière sûre. Le pourcentage de femmes dont le cancer du sein a récidivé après l'interruption de l'hormonothérapie était comparable à celui des femmes qui n'avaient pas suspendu leur traitement. La plupart des femmes incluses dans l'étude ont pu satisfaire leur désir d'enfant et ont mis au monde des bébés en bonne santé. Avec un total de 365 naissances parmi les femmes de l'étude, les pourcentages de conception et d'accouchement étaient en outre comparables ou supérieurs à ceux de la population dans son ensemble.

Comme la situation de chaque femme est unique, la décision d'interrompre le traitement doit être prise en étroite concertation avec les professionnels de la santé. Les chercheurs continueront de suivre les femmes qui participent à l'étude, afin d'évaluer le risque de récidive du cancer du sein à plus long terme et de veiller à ce que les femmes achèvent leur hormonothérapie après la pause planifiée. Bien que les résultats actuels soient très encourageants, le cancer du sein ER+ peut récidiver plusieurs années après le premier diagnostic, de sorte qu'un suivi à long terme reste essentiel.

Les résultats de l'étude POSITIVE, également appelée étude "BIG Time for Baby", à laquelle 518 jeunes femmes ayant un désir d'enfant ont participé, ont été présentés récemment, lors du San Antonio Breast Cancer Symposium. Dans le cadre de cette étude, elles ont accepté de suspendre leur hormonothérapie pendant une durée d'environ deux ans, afin de tenter de débuter une grossesse. Avant d'interrompre leur traitement, ces femmes avaient déjà suivi une hormonothérapie adjuvante pendant 18 à 30 mois.La plupart des jeunes femmes présentant un cancer du sein débutant sont atteintes d'un cancer hormonosensible à récepteurs d'oestrogènes positifs (ER+), ce qui signifie que les cellules tumorales sont nourries par leurs propres hormones. Afin de bloquer la production naturelle d'hormones et de réduire ainsi le risque de récidive du cancer, ces patientes reçoivent un traitement hormonal. L'hormonothérapie peut être prescrite pendant 5 à 10 ans et a des répercussions sur les ovaires, empêchant ainsi la conception pendant le traitement.L'étude POSITIVE a montré que les jeunes femmes atteintes d'un cancer du sein et ayant un désir d'enfant peuvent interrompre leur hormonothérapie de manière sûre. Le pourcentage de femmes dont le cancer du sein a récidivé après l'interruption de l'hormonothérapie était comparable à celui des femmes qui n'avaient pas suspendu leur traitement. La plupart des femmes incluses dans l'étude ont pu satisfaire leur désir d'enfant et ont mis au monde des bébés en bonne santé. Avec un total de 365 naissances parmi les femmes de l'étude, les pourcentages de conception et d'accouchement étaient en outre comparables ou supérieurs à ceux de la population dans son ensemble.Comme la situation de chaque femme est unique, la décision d'interrompre le traitement doit être prise en étroite concertation avec les professionnels de la santé. Les chercheurs continueront de suivre les femmes qui participent à l'étude, afin d'évaluer le risque de récidive du cancer du sein à plus long terme et de veiller à ce que les femmes achèvent leur hormonothérapie après la pause planifiée. Bien que les résultats actuels soient très encourageants, le cancer du sein ER+ peut récidiver plusieurs années après le premier diagnostic, de sorte qu'un suivi à long terme reste essentiel.