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Dans cette étude rétrospective, la masse musculaire squelettique de 569 patients a été mesurée par CT-scan avant une gastrectomie. Ces patients ont ensuite été répartis en deux groupes, le premier quartile étant utilisé comme point d'interpolation.Une analyse multivariée démontre que la masse musculaire préopératoire constitue un important facteur prévisionnel indépendant en ce qui concerne la survie à cinq ans, tant globale que spécifique au cancer. La durée médiane de l'étude était de 32 mois. La différence de survie des patients présentant une masse musculaire faible vs élevée égalait, pour le stade I : 72,2 % vs 83,7 %, pour le stade II : 57,8 % vs 71,9 %, pour le stade III : 44,4 % vs 54,8 % et pour le stade IV : 4,7 % vs 17,0 %. L'analyse de sous-groupes a en outre révélé que la diminution de la survie à cinq ans associée à une faible masse musculaire squelettique était particulièrement importante dans le cadre d'un cancer gastrique de grade I. La survenue de complications postopératoires n'était, quant à elle, pas influencée par la masse musculaire squelettique préopératoire.Sakurai K. et al Adverse Effects of Low Preoperative Skeletal Muscle Mass in Patients Undergoing Gastrectomy for Gastric Cancer. Ann Surg Oncol (2017) 24:2712-2719. DOI 10.1245/s10434-017-5875-6.