...

L étude en question, multicentrique (147 sites et 26 pays), a suivi pendant 23 mois 722 patients souffrant d'une rechute et/ou d'un myélome réfractaire. Dans cet essai de phase 3, en double aveugle, un groupe de malades a reçu, chaque semaine par voie orale, un nouvel inhibiteur du protéasome, l'ixazomib, associé au lénalidomide et à la dexaméthasone tandis que le groupe témoin a reçu un placebo en plus de l'association lénalidomide-dexaméthasone. La survie sans progression de la maladie (critère principal de l'étude), après un suivi médian de près de 15 mois, était significativement plus longue dans le groupe ixazomib par rapport à celle du groupe placebo : 20,6 mois versus 14,7 mois, soit une différence de 35 % en faveur de l'ixazomib. C'était vrai quelque soit le sous-groupe de patients, en ce compris ceux ayant un pronostic réservé comme les sujets âgés, les sujets en stade avancé de la maladie et les patients ayant eu plusieurs traitements au préalable ainsi que ceux qui avaient des anomalies cytogénétiques à haut risque. L'étude des effets secondaires et des décès n'a pas montré de différences significative entre les deux groupes.Moreau P et al. : Oral Ixazomib, Lenalidomide, and Dexamethasone for Multiple Myeloma N Engl J Med, 2016 ; 374 :1621-1634.