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L'étude dont il est question a porté sur les données accumulées pendant 25 années de 446 patientes du Memorial Sloan-Kettering Cancer Center. Elle a porté sur un sous-groupe de femmes qui ont été diagnostiquées alors que le cancer du sein était localisé, mais qui plus tard ont rechuté sous forme d'une maladie métastatique. Le modèle mathématique montre que les métastases du cancer ne sont ni aléatoires, ni imprévisibles. D'après cette étude les patientes atteintes d'un cancer du sein décèdent lorsque leur tumeur a colonisé une moyenne de quatre sites métastatiques. Le moins bon pronostic de survie à long terme concerne les femmes qui avaient plus de deux localisations métastatiques initiales. Ce pronostic est nettement meilleur si les cellules tumorales migrent d'abord sur un seul organe. Environ 35% des premières métastases sont osseuses, tandis que moins de 5% des premières métastases concernent le cerveau. La survie à 5 ans en cas de métastases osseuses est de plus de 90%, tandis qu'en cas de métastases cérébrales la survie à 5 ans est de 20% ou moins. Les os, la paroi thoracique et les ganglions lymphatiques mammaires sont des sites "de disséminations ultérieures" tandis que les poumons, les ganglions lymphatiques distants, et le foie sont des sites "éponges". L'article, dans sa totalité, en ce compris les formules mathématiques est disponible d'un simple clic ci-dessous. Newton PK et al. Spatiotemporal progression of metastatic breast cancer: a Markov chain model highlighting the role of early metastatic sites. npj Breact