...

Les scientifiques ont suivi 928 Islandais durant 7 ans. Tous ont fourni des renseignements sur la qualité de leur sommeil et ils ont été régulièrement soumis à des tests urinaires pour mesurer leur taux de mélatonine. Au total, 111 volontaires ont été diagnostiqués avec un cancer de la prostate, dont 28 à un stade avancé. Les auteurs ont découvert que les candidats ayant les taux de mélatonine les plus élevés présentaient un risque de développer un cancer de la prostate plus faible de 75%. La fameuse hormone aurait aussi le potentiel d'endormir la croissance de certains cancers du sein au vu des résultats obtenus par des chercheurs de l'Hôpital Henry Ford de Detroit. Ces derniers ont réalisé un travail portant sur l'efficacité de la mélatonine in vitro sur des cellules cancéreuses, et in vivo sur des souris modèles de cancer du sein triple négatif. Ils ont constaté, grâce à la tomographie d'émission de photons, que les souris du groupe " mélatonine ", celles qui avaient reçu un traitement chaque soir, une heure avant l'extinction des lumières et pendant 21 jours, présentaient des tumeurs significativement plus petites que celles du groupe témoin. (références : (1) American Association for Cancer Research, 19 janvier 2014 (2) PLoS ONE, 9 janvier 2014, DOI: 10.1371/journal.pone.0085311)