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Les chercheurs ont analysé 61 articles portant sur 114 628 cas et 3 909 152 participantes d'Europe, d'Amérique du Nord, d'Asie et d'Australie. Les études ont été analysées quant à une possible association entre le travail de nuit de longue durée et le risque de 11 types de cancer. Une analyse plus poussée a examiné le travail de nuit de longue durée et le risque de six types de cancer chez les infirmières.Les chercheurs ont trouvé une relation positive entre le travail de nuit à long terme et les risques de cancer du sein (OR = 1,316, intervalle de confiance à 95% [IC] = 1,196-1,448], système digestif (OR = 1,177; IC 95% = 1,065-1,301) et le cancer de la peau (OR = 1,408; IC 95% = 1,024-1,934). De plus, le risque de cancer du sein chez les femmes augmente de 3,3% pour chaque période de cinq ans de travail de nuit (OR= 1,033, IC à 95% = 1,012-1,056).Concernant le groupe des infirmières, le travail de nuit de longue durée présente un effet cancérogène potentiel pour le cancer du sein (OR = 1,577; IC 95% = 1,235-2,014), le cancer du système digestif (OR = 1,350; IC 95% = 1,030-1,770), et le cancer du poumon (OR = 1,280, IC à 95% = 1070-1,531).Yuan X et al. Night Shift Work Increases the Risks of Multiple Primary Cancers in Women: A Systematic Review and Meta-analysis of 61 Articles. Cancer Epidemiol Biomarkers Prev; 2018 27(1); 25-40. DOI: 10.1158/1055-9965.EPI-17-0221. http://cebp.aacrjournals.org/content/27/1/25