La prise en charge des patients gravement malades et de leur famille entraîne des conséquences émotionnelles et physiques pour les oncologues, en particulier les jeunes et ceux qui sont en formation. L'environnement des soins de santé impose de plus un certain nombre de contraintes aux cliniciens qu'ils sont. Sans une attention appropriée portée à leur bien-être personnel, les (jeunes) oncologues sont à risque de présenter rapidement un épuisement professionnel - le fameux burnout - ce qui peut avoir de graves conséquences, non seulement pour eux, mais aussi pour leurs patients.

La recherche suggère que la majorité des médecins en début de carrière souffrent d'épuisement professionnel avant la fin de leur formation. Cependant, au cours de celle-ci, les cliniciens apprennent rarement l'importance à accorder à leur bien-être et les moyens pratiques pour le maintenir. Il est donc important pour les (jeunes) oncologues de déceler les domaines dans lesquels ils sont le plus à risque et d'acquérir des " trucs " préventifs appropriées, dès le début de leur carrière.

La résilience -capacité à s'adapter et à se remettre des défis et des sources de stress - est un facteur individuel qui affecte le risque d'épuisement professionnel. Ce n'est pas un don que l'on possède ou que l'on ne possède pas, mais une aptitude que l'on peut acquérir et développer au fil de son expérience.

La résilience n'implique pas de nier l'adversité et faire comme si de rien n'était pour pouvoir passer à autre chose. Bien au contraire, il est nécessaire de faire face aux évènements. Ce processus dynamique qui s'étale sur un temps plus ou moins long permet à la personne concernée de passer au travers de ses épreuves et même d'en ressortir grandie.

Comme l'affirme le Dr Boris Cyrulnik, psychiatre et psychanalyste qui a concentré ses recherches sur le concept de la résilience : " Le malheur n'est pas une destinée, rien n'est irrémédiablement inscrit, on peut toujours s'en sortir. "

La prise en charge des patients gravement malades et de leur famille entraîne des conséquences émotionnelles et physiques pour les oncologues, en particulier les jeunes et ceux qui sont en formation. L'environnement des soins de santé impose de plus un certain nombre de contraintes aux cliniciens qu'ils sont. Sans une attention appropriée portée à leur bien-être personnel, les (jeunes) oncologues sont à risque de présenter rapidement un épuisement professionnel - le fameux burnout - ce qui peut avoir de graves conséquences, non seulement pour eux, mais aussi pour leurs patients.La recherche suggère que la majorité des médecins en début de carrière souffrent d'épuisement professionnel avant la fin de leur formation. Cependant, au cours de celle-ci, les cliniciens apprennent rarement l'importance à accorder à leur bien-être et les moyens pratiques pour le maintenir. Il est donc important pour les (jeunes) oncologues de déceler les domaines dans lesquels ils sont le plus à risque et d'acquérir des " trucs " préventifs appropriées, dès le début de leur carrière.La résilience -capacité à s'adapter et à se remettre des défis et des sources de stress - est un facteur individuel qui affecte le risque d'épuisement professionnel. Ce n'est pas un don que l'on possède ou que l'on ne possède pas, mais une aptitude que l'on peut acquérir et développer au fil de son expérience.La résilience n'implique pas de nier l'adversité et faire comme si de rien n'était pour pouvoir passer à autre chose. Bien au contraire, il est nécessaire de faire face aux évènements. Ce processus dynamique qui s'étale sur un temps plus ou moins long permet à la personne concernée de passer au travers de ses épreuves et même d'en ressortir grandie.Comme l'affirme le Dr Boris Cyrulnik, psychiatre et psychanalyste qui a concentré ses recherches sur le concept de la résilience : " Le malheur n'est pas une destinée, rien n'est irrémédiablement inscrit, on peut toujours s'en sortir. "