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Dans cette étude, 133 membres de familles à risque, âgés de 2 à 18 ans au moment du premier examen, ont pu être suivis pendant une durée de 20 ans. Les mutations prédisposant à la survenue d'un mélanome étaient le plus souvent des mutations du gène CDKN2A. Le risque de développer ultérieurement un mélanome chez les membres de ces familles dépendait du nombre total de nævus atypiques dans l'enfance (en moyenne de 36), de la localisation de ces nævus, avec pour les lésions situées sur la région fessière un HR de 14 (IC à 95 % 2,94-66,55 ; P = 0,001) et aux antécédents d'exérèse de nævus qualifiés d'atypiques. Une corrélation a également été établie entre la localisation des nævus dans l'enfance et la localisation ultérieure des mélanomes.