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Dans l'étude en question portant sur 1120 sujets de moins de 20 ans atteints d'un cancer, les chercheurs ont séquencé les génomes entiers (chez 595 patients), les exomes entiers, (chez 456), ou les deux (chez 69). Ils ont analysé les séquences d'ADN de 565 gènes quant à la présence de mutations germinales en ce compris 60 gènes associés à une transmission autosomique dominante d'une prédisposition au cancer. Les mutations qui ont été jugées pathogènes ou probablement pathogènes ont été identifiées chez 95 patients atteints d'un cancer (8,5%), en comparaison avec 1.1% des personnes faisant partie du projet 1 000 génomes. Les gènes les plus communément mutés chez les patients incriminés étaient le TP53 (chez 50 patients), l'APC (chez 6), le BRCA2 (chez 6), le NF1 (chez 4), le PMS2 (chez 4), RB 1 (chez 3), et le RUNX1 (chez 3). Parmi les 58 patients ayant une mutation de prédisposition au cancer et pour qui les informations étaient disponibles quant à leur histoire familiale, 23 (40%) avaient des antécédents familiaux de cancer.