Les chiffres, que vous connaissez sans doute très bien, sont les suivants : le cancer colorectal touche près de 8 000 personnes par an, ce qui le classe dans le top 3 des cancers les plus fréquents en Belgique. Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme, derrière le cancer du sein, et le troisième chez l'homme, derrière le cancer de la prostate et le cancer du poumon. Chaque année, plus de 2 500 Belges décèdent des suites d'un cancer colorectal.

Souvent, le cancer du côlon reste longtemps asymptomatique. C'est pourquoi il doit être dépisté avant qu'il se déclare. Or, les chiffres montrent qu'on peut faire (beaucoup) mieux en ce qui concerne la participation de la population aux programmes de dépistage. En Flandre, un petit 50 % (48,5 %) des destinataires renvoient le kit de dépistage reçu à domicile. Le Lientaux de réponse/Lien enregistré en 2020 a baissé - probablement en raison de la pandémie de COVID-19, selon la FCC - de 3 %, atteignant à peine 48,5 % (contre 51,5 % en 2019). En Wallonie et à Bruxelles, le taux de participation est encore (nettement) plus faible.

Les raisons de (ne pas) participer

Dans le récent LienBaromètre du cancer/Lien (2021, lancé le 4 février 2022), la Fondation contre le Cancer recommande dès lors de déployer des "efforts supplémentaires" pour encourager la participation de la population aux programmes de dépistage.

"En matière de dépistages, il est indispensable de travailler sur les croyances et les perceptions de la population belge. Il est important de comprendre et d'inventorier les raisons qui empêchent les gens de participer, afin de pouvoir mobiliser les moyens nécessaires pour changer la donne", précise la FCC dans un communiqué de presse.

Selon le Dr Veronique Le Ray, directrice médicale et porte-parole de la Fondation contre le Cancer : "C'est particulièrement vrai pour les tests de dépistage du cancer colorectal, et plus encore à Bruxelles et dans le sud du pays, où les taux de participation sont encore loin des 65 %, objectif visé par l'Union Européenne."

Recherches ciblées sur la prévention

En 2022, la Fondation contre le Cancer a pour la première fois lancé un appel à projets destinés à la recherche en prévention primaire et secondaire. Un montant de 1 737 152 euros a été réparti sur Liensept projets/Lien, qui doivent être réalisés dans un délai d'un à deux ans. Deux projets se concentrent sur la prévention primaire, les cinq autres portent sur la prévention secondaire.

Les chiffres, que vous connaissez sans doute très bien, sont les suivants : le cancer colorectal touche près de 8 000 personnes par an, ce qui le classe dans le top 3 des cancers les plus fréquents en Belgique. Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme, derrière le cancer du sein, et le troisième chez l'homme, derrière le cancer de la prostate et le cancer du poumon. Chaque année, plus de 2 500 Belges décèdent des suites d'un cancer colorectal.Souvent, le cancer du côlon reste longtemps asymptomatique. C'est pourquoi il doit être dépisté avant qu'il se déclare. Or, les chiffres montrent qu'on peut faire (beaucoup) mieux en ce qui concerne la participation de la population aux programmes de dépistage. En Flandre, un petit 50 % (48,5 %) des destinataires renvoient le kit de dépistage reçu à domicile. Le Lientaux de réponse/Lien enregistré en 2020 a baissé - probablement en raison de la pandémie de COVID-19, selon la FCC - de 3 %, atteignant à peine 48,5 % (contre 51,5 % en 2019). En Wallonie et à Bruxelles, le taux de participation est encore (nettement) plus faible.Les raisons de (ne pas) participerDans le récent LienBaromètre du cancer/Lien (2021, lancé le 4 février 2022), la Fondation contre le Cancer recommande dès lors de déployer des "efforts supplémentaires" pour encourager la participation de la population aux programmes de dépistage."En matière de dépistages, il est indispensable de travailler sur les croyances et les perceptions de la population belge. Il est important de comprendre et d'inventorier les raisons qui empêchent les gens de participer, afin de pouvoir mobiliser les moyens nécessaires pour changer la donne", précise la FCC dans un communiqué de presse. Selon le Dr Veronique Le Ray, directrice médicale et porte-parole de la Fondation contre le Cancer : "C'est particulièrement vrai pour les tests de dépistage du cancer colorectal, et plus encore à Bruxelles et dans le sud du pays, où les taux de participation sont encore loin des 65 %, objectif visé par l'Union Européenne."Recherches ciblées sur la préventionEn 2022, la Fondation contre le Cancer a pour la première fois lancé un appel à projets destinés à la recherche en prévention primaire et secondaire. Un montant de 1 737 152 euros a été réparti sur Liensept projets/Lien, qui doivent être réalisés dans un délai d'un à deux ans. Deux projets se concentrent sur la prévention primaire, les cinq autres portent sur la prévention secondaire.