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Dans cette étude, les patientes atteintes d'un cancer du sein (N = 3682) ont rapporté la durée moyenne de leur sommeil après le diagnostic. Un sous-échantillon a fait état de la durée de sommeil pré-diagnostic (n = 1949) et un autre des difficultés de sommeil post-diagnostic (n = 1353). Au moment du diagnostic, l'âge moyen était de 64,9 ans et 91,7% des tumeurs étaient de stade I ou II.Les femmes qui ont dormi 9 heures ou plus en moyenne après le diagnostic de leur cancer du sein avaient un risque nettement plus élevé de décéder plus tôt, quelle que soit la cause du décès (MV-HR=1.37, CI=1.10-1.71), de décéder plus tôt de leur cancer (MV-HR=1.46, CI=1.02-2.07) ou d'une autre cause (MV-HR=1.34, CI=1.01-1.79) que les femmes qui ont dormi 8 heures. L'augmentation de la durée du sommeil (vs une durée inchangée) et les difficultés à trouver le sommeil (par rapport à peu / aucune difficulté) après le diagnostic ont été associées à un risque fort élevé de mortalité toutes causes confondues et à un risque modérément plus élevé de décès dû au cancer du sein ou à une autre cause.Trudel-Fitzgerald C et al. Sleep and survival among women with breast cancer: 30 years of follow-up within the Nurses' Health Study British Journal of Cancer , (30 March 2017) doi:10.1038/bjc.2017.85. http://www.nature.com/bjc/journal/vaop/ncurrent/full/bjc201785a.html