...

Les chercheurs de la Singapore Chinese Health Study ont analysé des échantillons de sang et des données de santé de plus de 28.000 Chinois. Cette étude a suivi l'évolution de leur santé depuis 1993. Fin 2015, 4060 d'entre eux avaient présenté un cancer. Les participants ont été divisés en cinq groupes, en fonction de la longueur de leurs télomères.Le groupe avec le plus long télomère présentait un risque accru de 66% de développer un cancer du poumon, de 39% un cancer du sein, de 55% un cancer de la prostate, et de 37% un cancer colorectal. Seul le risque de cancer du foie était diminué dans ce groupe. Fait intéressant, les participants du groupe ayant les télomères les plus courts avaient plus de chances de développer un cancer de l'estomac, un cancer de la vessie et une leucémie que les participants situés au milieu de la courbe de répartition des télomères.Yuan JM et al. A prospective assessment for telomere length in relation to risk of cancer in the Singapore Chinese Health Study. AACR Annual meeting 2017. Abstract 2267. http://www.abstractsonline.com/pp8/#!/4292/presentation/2600