Les scientifiques ont intégré une caméra hyperspectrale à un microscope chirurgical, ce qui permet de mieux différencier les cellules saines des cellules cancéreuses.

Les gliomes de bas grade, ou tumeurs cérébrales à croissance lente, sont fréquents chez les jeunes patients, par ailleurs en bonne santé. Bien qu'elles soient généralement d'origine bénigne, ces tumeurs peuvent grandir de quatre à cinq millimètres par an, et même se transformer en tumeur maligne. C'est pourquoi, dans de nombreux cas, les médecins optent pour l'ablation dès que possible, même si l'opération est délicate.

En effet, différencier les cellules saines des cellules cancéreux est complexe. L'utilisation d'une caméra hyperspectrale, capable de diviser un pixel en des dizaines voire des centaines de bandes spectrales, s'avère très utile. Elle permet, notamment, d'identifier et détailler différents types de tissus.

Cette technique n'a pas encore pu être utilisée lors d'une opération, mais pourrait toutefois être validée grâce à une étude clinique menée sur six patients de l'hôpital universitaire de Louvain (UZ Leuven). "Les premiers résultats sont vraiment prometteurs", souligne Siri Luthman, cheffe de projet scientifique à l'Imec. "La caméra montre un grand potentiel. Si les prochains tests cliniques se déroulent comme nos premiers résultats, les chirurgiens pourront à l'avenir détecter chaque changement subtil dans les tumeurs, ce qui est impossible à l'oeil nu."

BELGA

Les scientifiques ont intégré une caméra hyperspectrale à un microscope chirurgical, ce qui permet de mieux différencier les cellules saines des cellules cancéreuses.Les gliomes de bas grade, ou tumeurs cérébrales à croissance lente, sont fréquents chez les jeunes patients, par ailleurs en bonne santé. Bien qu'elles soient généralement d'origine bénigne, ces tumeurs peuvent grandir de quatre à cinq millimètres par an, et même se transformer en tumeur maligne. C'est pourquoi, dans de nombreux cas, les médecins optent pour l'ablation dès que possible, même si l'opération est délicate. En effet, différencier les cellules saines des cellules cancéreux est complexe. L'utilisation d'une caméra hyperspectrale, capable de diviser un pixel en des dizaines voire des centaines de bandes spectrales, s'avère très utile. Elle permet, notamment, d'identifier et détailler différents types de tissus.Cette technique n'a pas encore pu être utilisée lors d'une opération, mais pourrait toutefois être validée grâce à une étude clinique menée sur six patients de l'hôpital universitaire de Louvain (UZ Leuven). "Les premiers résultats sont vraiment prometteurs", souligne Siri Luthman, cheffe de projet scientifique à l'Imec. "La caméra montre un grand potentiel. Si les prochains tests cliniques se déroulent comme nos premiers résultats, les chirurgiens pourront à l'avenir détecter chaque changement subtil dans les tumeurs, ce qui est impossible à l'oeil nu."BELGA