...

Si la maladie réapparaît malgré la radiothérapie, cela se produit souvent exactement là où se trouvait la tumeur principale visible. Une dose supplémentaire de rayons à cet endroit précis réduirait le risque de récidive. C'est ce qu'a montré l'étude FLAME, une vaste étude portant sur 571 patients suivis à l'UMC Utrecht, à l'hôpital Antoni van Leeuwenhoek, à l'UZ Leuven et au Radboudumc. Dans le cadre de l'étude, les patients ont reçu 35 séances de radiothérapie avec ou sans dose supplémentaire de rayons sur la tumeur visible. Chez les hommes qui ont reçu le boost, la maladie est réapparue moins fréquemment au cours des cinq premières années suivant le traitement. De plus, la valeur du PSA, un indicateur important pour le cancer prostatique, est restée faible chez 92 % des hommes du groupe boost, contre 86 % dans le groupe témoin. Il s'agit d'hommes dont la tumeur avait été considérée comme "à risque modéré ou élevé" par le médecin.Pas plus d'effets indésirables"Le boost de rayons réduit donc de moitié le nombre d'hommes voyant la valeur du PSA remonter au cours des cinq premières années suivant leur traitement : de 15 à 8 %", explique Linda Kerkmeijer, Investigatrice principale de l'étude et radiothérapeute à l'UMC Utrecht et au Radboudumc. "En outre, le boost de rayons n'a pas provoqué d'effets indésirables supplémentaires, ce qui est important." Le traitement est désormais disponible à l'UMC Utrecht, à l'hôpital Antoni van Leeuwenhoek, à l'UZ Leuven et au Radboudumc.Seulement cinq séances de rayonsLorsque l'étude FLAME a débuté, le traitement standard pour ce groupe de patients consistait en 35 séances de rayons. Ces dernières années, ce nombre a été réduit à 20 et, chez les hommes présentant une forme moins agressive, à cinq séances seulement."Entre-temps, nous avons commencé une étude de suivi qui combine le nouveau traitement par boost avec cinq séances de rayons seulement", explique la Prof. Dre Karin Haustermans, radiothérapeute-oncologue à l'UZ Leuven. "En effet, il apparaît que cinq séances de rayons pourraient également devenir la norme pour ce groupe de patients à l'avenir."