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L'étude SWOG-9346 avait montré que le traitement continu apportait un temps de survie global moyen de 5,8 ans et un temps de survie d'au moins 10 ans pour 59% des participants, alors que le traitement intermittent apportait un temps de survie global moyen de 5,1 ans et un temps de survie d'au moins 10 ans pour 23% des participants. Sur le plan purement médical, cette étude concluait à l'infériorité du traitement intermittent par rapport au traitement continu. Dans cette nouvelle étude, les auteurs ont repris des patients avec un cancer de la prostate métastatique de l'étude SWOG et listé leurs plaintes sur une durée d'au moins 1 an. Les effets les plus fréquents sont des hypercholestérolémies (31%) et une ostéoporose (21%). L'incidence cumulée à 10 ans d'événements ischémiques et thrombotiques est de 23% chez les hommes sous déprivation androgénique continue versus 32% sous déprivation intermittente (HR = 0,68, p = 0,02). Dans le bras traitement intermittent, la durée de traitement est la même pour tous les patients qu'ils aient fait ou non un événement thrombotique et ischémique.