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La population étudiée a consisté en 1.000 patientes recrutées en milieu hospitalier et réparties en deux groupes : 500 atteintes d'un cancer épithélial de l'ovaire et 500 sans antécédent d'affection maligne ni d'ovariectomie. Les informations sur l'alimentation des participantes ont été recueillies à l'aide d'un questionnaire semi-quantitatif à 125 items. L'interprétation des résultats a été réalisée par rapport au niveau de consommation quotidienne : ? 320 g, 321-490 g et ? 490 g pour les fruits et ? 690 g, 691-970 g et ? 970 g pour les légumes. Ces résultats montrent que les femmes ayant un cancer de l'ovaire consomment significativement moins de fruits et de légumes que les contrôles : en moyenne 324,2 g et 582,7 g/j versus 477,3 g et 983,3 g/j (p < 0,001). Respectivement, l'effet protecteur des fruits et des légumes se traduit par un odds ratio ajusté de, respectivement, 0,30 (IC95 de 0,21 à 0,44) et de 0,07 (IC95 de 0,04 à 0,12) pour les plus grandes consommatrices par rapport à celles qui en consomment le moins.Tang L et al.: Fruit and vegetable consumption associated with reduced risk of epithelial ovarian cancer in southern Chinese women. Gynecol Oncol. 2014 ; 132: 241-247.