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The Lancet Oncology publie les résultats de l'étude TERRAIN, étude randomisée de phase 2 comparant l'efficacité et la sécurité d'emploi de l'enzalutamide et celles du bicalutamide chez 375 patients atteints d'un cancer de la prostate métastatique. Les patients étaient randomisés pour recevoir, soit 160 mg par jour d'enzalutamide (n = 184), soit 50 mg par jour de bicalutamide (n = 191), en association avec un traitement de déprivation androgénique. Le critère principal était la durée de la survie sans progression. Le suivi réalisé, de 20 mois en moyenne pour les sujets sous enzalutamide, confirme la supériorité de celui-ci par rapport au bicalutamide en terme de survie sans progression (15,7 mois vs 5,8 mois ; Hazard Ratio [HR] 0,44 ; intervalle de confiance à 95 % [IC] 0,34 à 0,57). Cette efficacité se confirme dans tous les sous-groupe étudiés (âge, origine géographique, taux initial de PSA), que le traitement de déprivation androgénique ait été initié avant ou après le diagnostic de métastases ou qu'un traitement de déprivation androgénique ait déjà été prescrit ou non. En ce qui concerne les effets indésirables des traitements, les patients sous enzalutamide présentent plus souvent de la fatigue (28 % vs 20 %), des dorsalgies (19 % vs 18 %) et des bouffées de chaleur (15 % vs 11 %). En revanche, le bicalutamide est plus fréquemment associé à des nausées (17 % vs 14 %) et des arthralgies (16 % vs 10 %). Les effets secondaires plus sévères comme de l'hypertension sont retrouvés chez 7 % des patients sous enzalutamide vs 4 % de ceux sous bicalutamide.