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Le cancer du sein lobulaire (10 à 15% de l'ensemble des cancers du sein) est le deuxième sous-type histologique le plus fréquent après le cancer canalaire (80%). Il a des comportements cliniques différents : tendance à rechuter plus tard que le canalaire et préférentiellement dans d'autres organes. L'étude a mis en évidence la présence d'altérations dans le gène du récepteur aux oestrogènes ou dans des gènes impliqués dans sa régulation de manière plus importante que dans le cancer canalaire. Il a été suggéré que la présence de ces mutations pouvait être associée à une réponse ou une résistance aux différentes hormonothérapies et pourrait influencer le choix de l'hormonothérapie. De plus, les scientifiques ont relevé un nombre plus fréquent de mutations dans les gènes HER2 et HER3 et ils ont observé que la présence de mutations dans HER2 était associée à un risque de rechute important à court-terme. L'identification de ces anomalies génomiques spécifiques suggère que les patientes atteintes d'un cancer lobulaire pourraient bénéficier d'une approche thérapeutique différente de celles qui souffrent des autres types de cancers du sein, alors qu'aujourd'hui, elles sont traitées de la même manière.