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C'est en étudiant ce gène non codant, retrouvé chez les humains et d'autres vertébrés, que des biochimistes de l'Université du Texas ont pu établir ce constat. C'est donc par l'intermédiaire de Hotair, en perturbant les gènes " de défense ", que le BPA contribuerait à la croissance tumorale. L'étude ne dit cependant pas qu'il déclenche la cancérogenèse, même si son implication semble théoriquement possible. Signalons encore que des niveaux élevés d'expression de Hotair ont déjà été associés à différents cancers. De plus, quand les chercheurs ont exposé ce gène au diéthylstilbestrol (DES), les résultats étaient semblables à ceux obtenus avec le BPA. (référence : The Journal of Steroid Biochemistry and Molecular Biology, 2014, DOI: 10.1016/j.jsbmb.2014.02.002)