Ces enquêtes constituent une fenêtre ouverte sur ce qu'est devenue la vie de près de 5.500 hommes vivant en Europe, en Amérique du Nord et en Australie, traités pour cancer de la prostate. Elles confirment qu'à des degrés divers toutes les formes de traitement ont un impact significatif sur la qualité de vie, tout particulièrement en raison de leur retentissement sur la fonction sexuelle et la continence urinaire.

Ainsi, globalement 82% des répondeurs aux enquêtes considèrent que leur fonction sexuelle pose problème et 75 évaluent leurs performances sexuelles comme médiocres ou très médiocres. Quant à l'impact du type de traitement on peut citer à titre d'exemple que le score de satisfaction sexuelle des sujets qui font l'objet d'une surveillance active est quasiment identique à celui de sujets contrôle sans cancer de la prostate (respectivement 58 et 61), mais qu'il est fortement diminué (environ des 2/3) pour toutes les formes de traitements actifs et qu'il n'y a pas de différence cliniquement significative entre prostatectomie (20) et radiothérapie (18).

Même type de constatation à propos des érections qualifiées de satisfaisantes par 58% des hommes en AS vs par 20% des hommes traités par prostatectomie ou radiothérapie.

Ces données sont d'autant plus préoccupantes que ces enquêtes montrent que l'intérêt pour le sexe et la possibilité d'atteindre l'orgasme sont encore très largement présents.

En matière de continence, sans grande surprise la radiothérapie tire mieux son épingle du jeu, le score post traitement (92) restant du même ordre que chez les contrôles (92), mais chutant de plus de 20 points après prostatectomie (71, mais avec une forte variabilité interindividuelle).

En pratique, globalement 35,5% des répondeurs utilisent des protections absorbantes urinaires, les plus grands utilisateurs étant les sujets traités par prostatectomie 47% vs 17% des patients traités par radiothérapie.

André Deschamps a souligné dans sa conclusion que ces enquêtes viennent compléter les données recueillies dans les études cliniques et apportent des renseignements précieux quand vient l'heure de discuter les options de traitement envisageables avec les patients. Pour faciliter cet échange Europa Uomo met à disposition un livret téléchargeable basé sur les résultats des enquêtes et fournissant des informations sur les effets des différents traitements.

Il a également insisté sur la nécessité d'un suivi approprié et prolongé après traitement, tous les répondeurs ayant déclaré qu'ils ne trouvaient pas de réponse adéquate à leurs problèmes.

Ces enquêtes constituent une fenêtre ouverte sur ce qu'est devenue la vie de près de 5.500 hommes vivant en Europe, en Amérique du Nord et en Australie, traités pour cancer de la prostate. Elles confirment qu'à des degrés divers toutes les formes de traitement ont un impact significatif sur la qualité de vie, tout particulièrement en raison de leur retentissement sur la fonction sexuelle et la continence urinaire.Ainsi, globalement 82% des répondeurs aux enquêtes considèrent que leur fonction sexuelle pose problème et 75 évaluent leurs performances sexuelles comme médiocres ou très médiocres. Quant à l'impact du type de traitement on peut citer à titre d'exemple que le score de satisfaction sexuelle des sujets qui font l'objet d'une surveillance active est quasiment identique à celui de sujets contrôle sans cancer de la prostate (respectivement 58 et 61), mais qu'il est fortement diminué (environ des 2/3) pour toutes les formes de traitements actifs et qu'il n'y a pas de différence cliniquement significative entre prostatectomie (20) et radiothérapie (18).Même type de constatation à propos des érections qualifiées de satisfaisantes par 58% des hommes en AS vs par 20% des hommes traités par prostatectomie ou radiothérapie. Ces données sont d'autant plus préoccupantes que ces enquêtes montrent que l'intérêt pour le sexe et la possibilité d'atteindre l'orgasme sont encore très largement présents.En matière de continence, sans grande surprise la radiothérapie tire mieux son épingle du jeu, le score post traitement (92) restant du même ordre que chez les contrôles (92), mais chutant de plus de 20 points après prostatectomie (71, mais avec une forte variabilité interindividuelle). En pratique, globalement 35,5% des répondeurs utilisent des protections absorbantes urinaires, les plus grands utilisateurs étant les sujets traités par prostatectomie 47% vs 17% des patients traités par radiothérapie.André Deschamps a souligné dans sa conclusion que ces enquêtes viennent compléter les données recueillies dans les études cliniques et apportent des renseignements précieux quand vient l'heure de discuter les options de traitement envisageables avec les patients. Pour faciliter cet échange Europa Uomo met à disposition un livret téléchargeable basé sur les résultats des enquêtes et fournissant des informations sur les effets des différents traitements. Il a également insisté sur la nécessité d'un suivi approprié et prolongé après traitement, tous les répondeurs ayant déclaré qu'ils ne trouvaient pas de réponse adéquate à leurs problèmes.