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Les hommes traités par des agonistes de la GnRH ont 38% de risque supplémentaire de développer une maladie cardiovasculaire par rapport à des hommes non traités, et 39% de risque supplémentaire d'avoir une maladie cardiaque ischémique non fatale. Le RR pour les maladies cardiovasculaires non fatales liées aux agonistes de la GnRH ne diffère pas significativement dans les études d'avant et après 2010 ou dans les études conduites aux Etats-Unis ou en Europe. L'usage de ces agonistes GnRH est associé à un accroissement encore plus important du risque d'infarctus aigu du myocarde non fatal ou fatal (+57%), et d'accident vasculaire cérébral (+51%). Le risque de toutes maladies cardiovasculaires non fatales est augmenté de 44% après orchidectomie et de 21% après traitement par anti-androgènes. Les auteurs spéculent que c'est la réduction des taux de testostérone circulants qui ferait que la déprivation androgénique augmente le risque de maladies cardiovasculaires.