"Toute contamination, microbiologique ou chimique, doit être évitée coûte que coûte", précise Gisèle Leclercq, pharmacien responsable de la production du Département Pharmacie. "C'est notamment pour cette raison que nous travaillons dans des hottes à flux d'air stérile vertical, en salles blanches. Le travail dans ces salles est soumis à des directives particulièrement strictes et devant être scrupuleusement respectées. Nous devons viser une sécurité maximale pour le patient, pour le médicament qu'il reçoit, ainsi que pour la personne qui le prépare.".

La sécurité commence par la prescription médicale de la chimiothérapie dans un logiciel spécifique, suivie de la validation pharmaceutique. Les protocoles sont validés conjointement par les médecins et les pharmaciens.

Les préparations sont généralement réalisées manuellement par des assistants en pharmacie spécialement formés, et des contrôles visuels assurent la qualité. Mais dans la salle blanche réservée à la préparation des cytostatiques, on trouve deux aides non négligeables que sont le robot CytoCare® et son petit frère, surnommé "Junior". Ils assurent une partie des préparations. Le pharmacien introduit certaines données (nom du patient, médicament, dose) puis on charge le robot qui réalise la préparation et tous les contrôles indispensables.

"Ce système est très développé et le risque d'erreurs est particulièrement faible.", commente Gisèle Leclercq. Des caméras intégrées enregistrent chacune des actions et la machine se contrôle elle-même selon différents critères. La préparation se termine par une ultime vérification basée sur le poids final de la poche. A la moindre anomalie, un message est envoyé au pharmacien et la préparation ne pourra pas être délivrée. Si tout est correct, le système imprime une étiquette personnalisée dotée d'un code-barres unique. "Le seul inconvénient de Junior est que nous n'avons pas de contrôle visuel direct. Tout est par écran interposé.", regrette Gisèle Leclercq. "Il présente néanmoins de formidables avantages : traçabilité complète de la préparation, inutile de surveiller le robot pendant qu'il travaille, absence d'exposition du personnel aux substances toxiques,...".

Du côté des préparations magistrales, dont de nombreuses préparations pédiatriques, une intervention humaine est indispensable, mais un logiciel guide le préparateur. "Toutes les étapes sont dictées et contrôlées par le logiciel, sur base d'un protocole validé. La préparation ne pourra se poursuivre que si l'étape précédente a été contrôlée et acceptée par le système."

"Toute contamination, microbiologique ou chimique, doit être évitée coûte que coûte", précise Gisèle Leclercq, pharmacien responsable de la production du Département Pharmacie. "C'est notamment pour cette raison que nous travaillons dans des hottes à flux d'air stérile vertical, en salles blanches. Le travail dans ces salles est soumis à des directives particulièrement strictes et devant être scrupuleusement respectées. Nous devons viser une sécurité maximale pour le patient, pour le médicament qu'il reçoit, ainsi que pour la personne qui le prépare.".La sécurité commence par la prescription médicale de la chimiothérapie dans un logiciel spécifique, suivie de la validation pharmaceutique. Les protocoles sont validés conjointement par les médecins et les pharmaciens.Les préparations sont généralement réalisées manuellement par des assistants en pharmacie spécialement formés, et des contrôles visuels assurent la qualité. Mais dans la salle blanche réservée à la préparation des cytostatiques, on trouve deux aides non négligeables que sont le robot CytoCare® et son petit frère, surnommé "Junior". Ils assurent une partie des préparations. Le pharmacien introduit certaines données (nom du patient, médicament, dose) puis on charge le robot qui réalise la préparation et tous les contrôles indispensables."Ce système est très développé et le risque d'erreurs est particulièrement faible.", commente Gisèle Leclercq. Des caméras intégrées enregistrent chacune des actions et la machine se contrôle elle-même selon différents critères. La préparation se termine par une ultime vérification basée sur le poids final de la poche. A la moindre anomalie, un message est envoyé au pharmacien et la préparation ne pourra pas être délivrée. Si tout est correct, le système imprime une étiquette personnalisée dotée d'un code-barres unique. "Le seul inconvénient de Junior est que nous n'avons pas de contrôle visuel direct. Tout est par écran interposé.", regrette Gisèle Leclercq. "Il présente néanmoins de formidables avantages : traçabilité complète de la préparation, inutile de surveiller le robot pendant qu'il travaille, absence d'exposition du personnel aux substances toxiques,...". Du côté des préparations magistrales, dont de nombreuses préparations pédiatriques, une intervention humaine est indispensable, mais un logiciel guide le préparateur. "Toutes les étapes sont dictées et contrôlées par le logiciel, sur base d'un protocole validé. La préparation ne pourra se poursuivre que si l'étape précédente a été contrôlée et acceptée par le système."