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Les chercheurs ont recruté 1 003 Japonaises âgées vivant dans la communauté et n'ayant pas de handicap au début de l'étude. Dans l'enquête préalable, ils ont demandé à toutes les femmes si elles avaient participé ou non à l'un des 16 types d'exercices physiques qu'ils ont pris en considération, dont la danse.Ensuite, au cours des huit années de suivi, ils ont examiné les associations longitudinales entre les types d'exercice et l'incidence des incapacités à participer aux activités de la vie quotidienne (marcher, manger, prendre un bain, s'habiller ou aller aux toilettes).Au cours de l'expérience, une perte d'autonomie a été observée chez 130 participantes, soit 13% de la cohorte. Après ajustement pour tenir compte des facteurs de confusion et des autres types d'exercices, la participation à la danse, comparativement à la non-participation, a été associée à une probabilité plus faible de 73% de développer une incapacité à au moins une des cinq tâches de la vie quotidienne. Fait surprenant : il n'y avait pas d'association significative entre les autres types d'exercices et cette incapacité."La danse exige non seulement l'équilibre, la force et la capacité d'endurance, mais aussi la capacité cognitive," explique le Dr Yosuke Osuka, directeur de l'étude. "Il faut de l'adaptabilité et de la concentration pour bouger selon la musique et le partenaire, du talent artistique pour se mouvoir de manière gracieuse et fluide ainsi que de la mémoire pour la chorégraphie."(Source : Scandinavian Journal of Medicine and Science in Sports, 18 décembre 2018, doi : 10.1111/sms.13336)https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/sms.13336