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Les résultats sont étonnants. Indépendamment de l'IMC ou d'autres facteurs, les " grands " (par rapport à la moyenne nationale, ici celle des Pays-Bas) risquent moins que les autres de souffrir de troubles cardiovasculaires (athérosclérose, infarctus, AVC...) et de diabète de type 2. En revanche, ils seraient plus exposés à certains cancers comme celui du sein ou du côlon, ainsi qu'au mélanome. De plus, les données épidémiologiques montrent qu'une différence de 6,5 cm de hauteur diminue de 6% le risque de mortalité cardiovasculaire. En revanche, elle augmente de 4% la mortalité par cancer. En cause, selon les auteurs, une surconsommation d'aliments riches en calories et en protéines animales pendant toute la croissance depuis le stade " in utero ", ce qui favoriserait l'activation du système impliquant le facteur de croissance apparenté à l'insuline (IGF-1/2). D'après eux, les personnes de grande taille seraient plus sensibles à l'action de l'insuline et elles auraient généralement moins de graisse dans le foie, grâce à une métabolisation plus efficace des lipides. Cependant, l'activation du système IGF-1/2 et d'autres voies de signalisation pourraient accroître le risque de certains cancers.