Les supporters du VFL Wolfsburg retiennent leur souffle. Le milieu de terrain français, Josuha Guilavogui, quitte de manière précoce le terrain du Sporting Portugal où les deux équipes s'affrontent dans une joute (pas si) amicale. Un duel trop viril, à l'issue malheureuse, a eu raison de ses cervicales. Et de son début de saison.

Sur Twitter, le joueur a rassuré ses followers. Il va bien mais doit passer des examens complémentaires. Charles Thiebauld, docteur en médecine générale et médecine du sport, est moins optimiste. "Cette blessure n'est pas courante, mais elle est grave. Les épineuses, qui sont l'une contre l'autre, se cognent. Il y a un écrasement du corps vertébral", explique-t-il. Et de poursuivre : "À court terme, il risque une compression neurologique, qui peut entraîner la mort du nerf, et des lésions connexes, à l'épaule par exemple. À long terme, il peut ressentir des raideurs et des douleurs cervicales, une paresthésie des membres supérieurs et un manque de flexibilité de la tête."

Une rééducation longue et délicate

Josuha Guilavogui n'écumera pas les terrains allemands de sitôt. Selon Charles Thiebauld, la rééducation pourrait durer "environ 3 mois", lors desquels un kinésithérapeute prendra la nuque du joueur en main et effectuera de délicats mouvements de mobilisation. "Il faut, tout doucement, tirer la nuque, la décoller, la mobiliser. Le sportif ne doit surtout pas le faire tout seul devant un espalier ", précise-t-il.

La prévention de ce genre de blessures n'est pas aisée, mais elle est possible. Les muscles de la nuque peuvent être tonifiés, consolidés "grâce à des exercices isométriques, des pressions inverses". Reste que prévention ne signifie pas sécurité. "Le danger, c'est la chute. Et la chute, on ne la contrôle pas. En moto et en ski, où les fractures cervicales sont plus fréquentes, un casque peut protéger la nuque. En football, c'est plus compliqué d'en porter un", conclut Charles Thiebauld.

Les supporters du VFL Wolfsburg retiennent leur souffle. Le milieu de terrain français, Josuha Guilavogui, quitte de manière précoce le terrain du Sporting Portugal où les deux équipes s'affrontent dans une joute (pas si) amicale. Un duel trop viril, à l'issue malheureuse, a eu raison de ses cervicales. Et de son début de saison. Sur Twitter, le joueur a rassuré ses followers. Il va bien mais doit passer des examens complémentaires. Charles Thiebauld, docteur en médecine générale et médecine du sport, est moins optimiste. "Cette blessure n'est pas courante, mais elle est grave. Les épineuses, qui sont l'une contre l'autre, se cognent. Il y a un écrasement du corps vertébral", explique-t-il. Et de poursuivre : "À court terme, il risque une compression neurologique, qui peut entraîner la mort du nerf, et des lésions connexes, à l'épaule par exemple. À long terme, il peut ressentir des raideurs et des douleurs cervicales, une paresthésie des membres supérieurs et un manque de flexibilité de la tête."Josuha Guilavogui n'écumera pas les terrains allemands de sitôt. Selon Charles Thiebauld, la rééducation pourrait durer "environ 3 mois", lors desquels un kinésithérapeute prendra la nuque du joueur en main et effectuera de délicats mouvements de mobilisation. "Il faut, tout doucement, tirer la nuque, la décoller, la mobiliser. Le sportif ne doit surtout pas le faire tout seul devant un espalier ", précise-t-il.La prévention de ce genre de blessures n'est pas aisée, mais elle est possible. Les muscles de la nuque peuvent être tonifiés, consolidés "grâce à des exercices isométriques, des pressions inverses". Reste que prévention ne signifie pas sécurité. "Le danger, c'est la chute. Et la chute, on ne la contrôle pas. En moto et en ski, où les fractures cervicales sont plus fréquentes, un casque peut protéger la nuque. En football, c'est plus compliqué d'en porter un", conclut Charles Thiebauld.