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Une autre étude suggère que la mutation d'un gène des cellules cérébrales serait à l'origine du trouble 2, tandis qu'une troisième équipe a pu réduire les comportements répétitifs de la maladie en utilisant des nanoparticules d'or pour administrer l'enzyme Cas9 dans le cerveau 3.De précédentes recherches ont déjà associé le diabète préexistant de type 2 (DT2) et le diabète sucré gestationnel diagnostiqué chez les mères, après 26 semaines de grossesse, à un risque accru de troubles du spectre autistique (TSA) chez les enfants. On en savait moins sur le risque de TSA associé au diabète de type 1 maternel préexistant (DT1).L'étude a suivi 419 425 enfants nés entre 28 et 44 semaines de 1995 à 2012 et l'analyse conclut que le risque de TSA est plus élevé chez les enfants exposés in utero au DT1 maternel préexistant, au DT2 et au diabète gestationnel, diagnostiqués à 26 semaines de grossesse, vs l'absence d'exposition au diabète maternel.De leur côté, en analysant des cellules de sujets autistes, des scientifiques canadiens ont mis en lumière un processus moléculaire qui pourrait être à l'origine du trouble du spectre de l'autisme. En cause : le gène GRIN2B. Jusqu'à présent, ce gène était considéré comme important seulement dans les neurones plus matures, en les aidant à communiquer entre eux. Ce nouveau travail montre au contraire qu'il a clairement une fonction au stade des cellules souches neurales humaines. Grâce au génie génétique, les auteurs ont cerné comment des cellules cérébrales, qui sont porteuses d'une mutation du gène GRIN2B, peuvent se développer anormalement et mener à l'apparition de l'autisme.Enfin, des scientifiques américains ont utilisé l'édition du gène CRISPR-Cas9 pour atténuer certains symptômes de l'autisme chez les souris atteintes d'une forme de syndrome de l'X fragile, la cause la plus fréquente de trouble du spectre autistique. En injectant des nanoparticules d'or dans le cerveau des souris pour modifier l'ADN et éliminer un récepteur de neurotransmetteur, ils ont pu réduire le comportement répétitif typique des TSA. (1) JAMA, 23 juin 2018, doi : 10.1001 / jama.2018.7614,(2) Stem Cell Reports, 21 juin 2018, doi : 10.1016/j.stemcr.2018.05.018,(3) Nature Biomedical Engineering, 25 juin 2018, doi : 10.1038/s41551-018-0252-8) https://jamanetwork.com/journals/jama/article-abstract/2685775https://www.cell.com/stem-cell-reports/fulltext/S2213-6711(18)30236-4https://www.nature.com/articles/s41551-018-0252-8