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L'accès à ce restaurant s'effectue d'ailleurs via la réception et la salle immense, balisée de pilastres qui soutiennent un plafond voûté de briques apparentes, qui confèrent à cette salle majestueuse et spectaculaire des allures de petit Alhambra de Grenade... Du moins après quelques verres de Rioja.Rien d'oriental pourtant dans la cuisine qui se veut de brasserie de qualité, ce qu'elle est. Un menu quatre services de saison à 75? insistait, à l'heure des feuilles mortes, comme de bien entendu sur le côté gibier.La carte, elle, aligne tous les classiques, se la joue sans surprise, ce qui ne veut pas dire sans qualité. Parmi les incunables de la brasserie franco-belge, la tranche de foie gras accompagné de pain brioché d'un côté, les croquettes de crevettes de la mer du Nord maison sont parfaites, le tout est joliment présenté : des propositions flanquées dans la page des entrées par les fondues au fromage que les clients français confondent avec la cousine savoyarde de la raclette...En plats, la raie au beurre et l'entrecôte belge dry digne d'une viande irlandaise sauce au poivre maintiennent un niveau de qualité élevée que ne dément pas en dessert une soupe au chocolat sur laquelle baigne une île flottante à l'orange, seule véritable originalité dans une carte qui met encore entre autres habituels de la bistronomie, l'incontournable Dame blanche.Mais bon, un resto d'hôtel ne peut se permettre de trop bousculer la clientèle hôtelière justement, venue pour passer une belge nuit autour d'un repas tout aussi national. Et répétons-le : si l'on n'est guère surpris, on n'est certainement pas déçu...Sauf au niveau des vins, essentiellement français, avec pas mal de bio : en blanc le Podere il Saliceto des Pouilles que l'on prendre au verre, est floral en effet, translucide... et juste floral. En rouge dans une carte qui s'échelonne de 25 à 135 euros, la France domine encore et surtout le Rhône (le portugais proposé est sans intérêt) et le Vacqueyras bio par exemple Mas des Restanques se distingue peu de ses pairs, produits en viticulture classique.Finalement, il vaudrait peut-être mieux accompagner ses excellents plats d'une bière... Napoléon. Sauf si évidemment il s'agit d'une bière... à la mandarine.