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Selon plusieurs représentants des syndicats médicaux, présents à la Commission nationale médico-mutualiste du 17 juin, la sous-partie du budget des médecins est en boni à hauteur de 52 millions d'euros. Il est rassurant de savoir que le gouvernement actuel (en affaires courantes) n'est pas en train de chercher en urgence des mesures d'économies pour compenser un défi cit. Cela s'annonce moins bien pour 2020.Selon, le Dr Roel Van Giel (AADM) il y aura en 2020, 160 millions de dépenses 'one shot', des déficits uniques qui ne seront pas reportés sur les années prochaines.Grâce à l'introduction de eAttest chez les dentistes, par exemple, les facturations se feront plus rapidement. Cela provoquera une augmentation temporaire des dépenses. Mais la plus grande partie du dépassement du budget de 340 millions provient à nouveau des dépenses du secteur du médicament.Les montants repris dans les estimations techniques sont indicatifs. Ils peuvent encore être modifiés grâce à des ajustements. Mais le gouvernement en affaires courantes ne va probablement pas participer à la confection du budget 2020 des soins de santé. Que fera le prochain gouvernement, se demande le Dr Van Giel. Va-t-il fermer les yeux sur les dépassements ponctuels et temporaires ? Va-t-il chercher dans le secteur pharmaceutique ou ailleurs pour compenser les dépassements du budget des médicaments ? À quelles économies supplémentaires les médecins doivent-t-ils s'attendre, dans le contexte d'un déficit de 10 milliards d'euros en 2020 pour le budget fédéral.Marc Moens, président honoraire de l'Absym, partage ses préoccupations quant au budget alloué aux médecins en 2019. Il pointe un dépassement du budget de 3,5 millions d'euros dans la rubrique " consultations et visites ". Pour d'autres secteurs, il y a un excédent. Pour la chirurgie, ce " boni " s'élève à 27,5 millions d'euros. Pour rappel, en 2019 la plupart des secteurs n'ont pas été indexés, mis à part les honoraires des consultations et des visites.