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De nombreux hommages joyeux ont inondé les réseaux sociaux, notamment de dessinateurs qui se sont essayés au portrait d'Astérix, ce personnage mythique dont les albums se sont vendus à 380 millions d'exemplaires dans 111 langues. On le retrouvera par la suite au cinéma, en dessin animé, dans un parc d'attractions, en jouets et même en jeux vidéos. C'est en 1951 qu'Uderzo rencontre Goscinny. Ils créent ensemble Oumpah-Pah, l'Indien, un précurseur d'Astérix. En 1959, Goscinny fonde le magazine Pilote et c'est là que les aventures d'Astérix en Gaules débutent. Mais ils inventent aussi d'autres héros comme "Jehan Pistolet, "Luc Junior" et "Benjamin et Benjamine. Uderzo a toujours eu une préférence pour Obélix qu'il a créé tout seul. Un personnage qui lui ressemblerait d'ailleurs un peu pour son caractère à fleur de peau, sa générosité et sa force de la nature, ayant survécu à une leucémie plus jeune. En 1977, Goscinny meurt et Albert Uderzo décide de continuer seul les aventures d'Astérix. Le 25e album, Le grand fossé paraît en 1980 et sera son premier album en solo. Il en fait huit avant de prendre sa retraite en 2009, et de passer la main à Didier Conrad et Jean-Yves Ferri. Cette même année, les droits d'auteur d'Astérix seront vendus à Hachette. Les aventures du petit gaulois ne se poursuivent pas si mal avec Didier Conrad et Jean-Yves Ferri, avec leur premier album en 2013, Astérix chez les Pictes, puisque La fille de Vercingétorix, sorti l'an dernier, a été le livre le plus vendu en France en 2019. Mais pour les fans, les meilleurs albums resteront les anciens, ceux scénarisés par Goscinny. En cette période de confinement, c'est donc l'occasion de relire l'un des albums, pourquoi pas le tout premier : Astérix le gaulois (1961) ou Astérix chez les bretons (1966) considéré comme l'un des meilleurs par certaines critiques.