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Pendant quatre jours, et sur deux niveaux, 74 galeries internationales auraient dû présenter toute la diversité du dessin contemporain. Le cinéma devait être à l'honneur cette année, dans cet événement reporté d'abord fin mai avant d'être annulé, et qui voulait montrer les liens privilégiés du dessin avec les autres disciplines artistiques. Une sélection qui permettait de mettre en " Lumière " l'influence croisée de ces deux arts frères, du story-board à la matière même de la réalisation du film, le celluloïd. Une relation d'autant plus réciproque que le cinéma est aussi un exercice graphique, de la préparation à la réalisation, et que, d'autre part, les artistes contemporains se réfèrent volontiers à l'univers cinématographique par le biais de l'expression graphique. Bref, cette édition promettait de montrer le dessin d'une manière animée. La séance et la séquence annulée, plutôt qu'un salon digital, Drawing Now a choisi le cahier de notes de l'édition de cette année, lequel reprend l'essentiel des productions choisies par les galeries, et proposés à la vente jusqu'à la fin de l'année. En parcourant les dessins choisis, le collectionneur et l'amateur auront le plaisir de découvrir les oeuvres virtuellement dans le détail, et d'en sortir peut-être avec quelques nouvelles acquisitions, le prix des oeuvres allant de 500 à 60.000 euros, sans que cela tourne à la foire... d'empoigne.