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Sur proposition du ministre de la Santé publique Frank Vandenbroucke, il devrait être possible pour le "partenaire survivant" d'utiliser jusqu'à cinq ans après le décès de la personne avec laquelle il avait un projet d'enfant, son sperme ou un éventuel embryon qui aurait été conservé. Le délai légal actuel est de deux ans. Une blogueuse flamande, "Madam Bakster" (Laura Verhulst) avait attiré l'attention sur la difficulté de prendre une telle décision dans un délai si court. Elle a perdu son conjoint, dont du sperme avait été congelé. Après le décès, il y a une période obligatoire d'attente de six mois, ce qui ne laisse qu'un an et demi pour ensuite tenter d'être enceinte via la fécondation in vitro. Réagissant à son récit, le ministre Vandenbroucke avait évoqué en décembre dernier un probable rallongement du délai à dix ans. L'avant-projet de loi sur la table du Conseil des ministres prévoit un délai de cinq ans. Le texte précise qu'il s'agit de "situations très exceptionnelles, où le partenaire survivant souhaite poursuivre le traitement après le décès de l'autre auteur du projet parental". Le texte est transmis au Conseil d'État et à la Belgian Society for Reproductive Medicine, qui promeut la recherche en médecine reproductive.