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"L e weekend dernier, les médecins généralistes de l'ensemble du pays se sont réunis. Ce qui constitue en soi un fait inédit. Nous estimions qu'il fallait une communication claire de la part des autorités sur le rôle de chacun dans la stratégie de testing et de tracing ", explique le Dr Thomas Orban, président de la SSMG et du Collège de médecine générale (CMG). " Jusqu'à ce que la CIM communique, le 4 mai, nous étions dans le flou. "" Ensemble nous avons alerté les autorités et ensemble nous avons provoqué une concertation à propos de ces points que sont le processus de tracing et sa date de démarrage, la manière de recevoir le résultat du testing prescrit ainsi que des précisions, par exemple, sur la mise en quarantaine de cas-contacts (souvent vivant sous le même toit) d'un cas-index ", indique le CMG. Les ministres réunis lundi après-midi ont détaillé le rôle des médecins et rencontré la majorité de leurs demandes. Tout patient suspect peut désormais être testé, par le médecin lui-même s'il est équipé, ou par un centre de tri qui aura développé une fonction de dépistage. Un certificat de quarantaine est disponible sur le site de l'Inami et intégré aux progiciels des médecins. Concernant le suivi des contacts, une stratégie claire est également exposée. Si la CIM " répond à bon nombre de nos questions et préoccupations, elle ne répond pas encore à celles sur les modalités de financement forfaitaire horaire que nous avions demandé pour l'activité des MG dans les centres de tri ", relève le CMG, qui espère le problème résolu d'ici la parution du journal.