L'arrêt du remboursement des téléconsultations le 15 février marque indéniablement un tournant dans l'histoire de notre système de santé. Bien que cette décision puisse être perçue comme un recul à première vue, elle offre en réalité une opportunité unique de repenser en profondeur notre approche des soins médicaux, particulièrement face aux défis croissants posés par les maladies chroniques du 21e siècle.
Au 21e siècle, nous délaissons progressivement nos anciens paradigmes médicaux pour adopter une approche plus moderne et holistique. Auparavant, face aux agents pathogènes tels que les virus, les bactéries et les parasites, la médecine développait rapidement des "armes biologiques" efficaces sous forme d'antibiotiques, d'antiviraux et d'antiparasitaires. Cette stratégie, bien que fructueuse à court terme, s'est révélée insuffisante pour répondre aux défis sanitaires actuels.
Parallèlement, la chirurgie a connu une évolution spectaculaire. Elle s'est considérablement affinée grâce à la miniaturisation des instruments et à l'intégration de la robotique. Ces avancées technologiques ont permis de réduire significativement la durée des hospitalisations, les ramenant souvent à quelques jours, voire quelques heures dans certains cas. Cette transformation a non seulement amélioré l'efficacité des interventions, mais a également contribué à diminuer le stress des patients et à accélérer leur rétablissement.
Des outils de communication
Au 21e siècle, ce sont les comportements pathogènes qui sont responsables de la plus grande partie des maladies chroniques: tabac, alcool, pollution, sédentarité, malbouffe, troubles du sommeil. Face à ces multiples pathologies chroniques, la guérison ne peut être envisagée que par une prise en charge multidisciplinaire et ce, avec un médecin - généraliste - non pas prescripteur d'un médicament anti-infectieux, mais coordinateur de trajets de soins où d'autres professionnels de santé participent activement au parcours de guérison: infirmièr.e, kiné, psychologue, logopède, ergothérapeute, etc.
Orchestrer une prise en charge pluridisciplinaire de qualité - à court terme par exemple en postopératoire - ou au long cours requiert des outils de communication de qualité entre soignants et patients: le numérique répond à cette exigence, et il ne faudrait pas s'en priver.
Les patients ont depuis longtemps pris conscience de l'importance de ces outils de communication, et ne se privent pas de les utiliser de manière non régulée ni protégée pour entrer en lien avec leurs soignants. Dès lors, il nous faut absolument un système bien régulé, accessible à tous les professionnels de santé, où le patient pourra créer son propre réseau de soignants ; ces derniers pourront communiquer entre eux afin d' assurer une prise en charge optimale, grâce à un espace d'une intelligence collective.
Des économies substantielles
Bien que la santé soit inestimable, elle engendre néanmoins des coûts. Dans cette optique, il est demandé au patient de contribuer financièrement, même de façon modeste. Cette démarche vise à responsabiliser chaque individu quant à sa santé et à l'utilisation des services médicaux. Le patient devra d'abord effectuer un micropaiement pour valider sa demande. Ce n'est qu'après confirmation de ce paiement que le professionnel de santé pourra intervenir. Cette procédure garantit que le service médical ne sera fourni et facturé qu'une fois le paiement effectué par le patient.
Le développement du numérique dans le domaine de la santé représente une opportunité majeure pour optimiser notre système de soins et réaliser des économies substantielles. Cette évolution technologique permettra de:
- Réduire la pression sur les services d'urgence: mettre en place des systèmes de triage en ligne pour orienter efficacement les patients ; proposer des consultations vidéo pour les cas non urgents ; fournir des informations précises sur les alternatives aux urgences pour les cas bénins.
- Limiter les consultations inutiles: développer des outils d'auto-diagnostic fiables pour rassurer les patients inquiets ; offrir un accès facile à des informations médicales validées ; mettre en place des systèmes de suivi à distance pour les maladies chroniques.
- Optimiser le parcours de soins: faciliter la prise de rendez-vous en ligne avec le bon praticien ; améliorer la coordination entre les différents acteurs de santé grâce au partage sécurisé des données ; permettre un suivi plus régulier et personnalisé des patients à risque.
En réduisant les recours injustifiés aux services d'urgence et en évitant les consultations superflues, le numérique en santé contribuera à une meilleure allocation des ressources médicales. Cela se traduira par des économies significatives pour notre système de santé, tout en améliorant la qualité des soins et la satisfaction des patients.
Au 21e siècle, nous délaissons progressivement nos anciens paradigmes médicaux pour adopter une approche plus moderne et holistique. Auparavant, face aux agents pathogènes tels que les virus, les bactéries et les parasites, la médecine développait rapidement des "armes biologiques" efficaces sous forme d'antibiotiques, d'antiviraux et d'antiparasitaires. Cette stratégie, bien que fructueuse à court terme, s'est révélée insuffisante pour répondre aux défis sanitaires actuels. Parallèlement, la chirurgie a connu une évolution spectaculaire. Elle s'est considérablement affinée grâce à la miniaturisation des instruments et à l'intégration de la robotique. Ces avancées technologiques ont permis de réduire significativement la durée des hospitalisations, les ramenant souvent à quelques jours, voire quelques heures dans certains cas. Cette transformation a non seulement amélioré l'efficacité des interventions, mais a également contribué à diminuer le stress des patients et à accélérer leur rétablissement. Au 21e siècle, ce sont les comportements pathogènes qui sont responsables de la plus grande partie des maladies chroniques: tabac, alcool, pollution, sédentarité, malbouffe, troubles du sommeil. Face à ces multiples pathologies chroniques, la guérison ne peut être envisagée que par une prise en charge multidisciplinaire et ce, avec un médecin - généraliste - non pas prescripteur d'un médicament anti-infectieux, mais coordinateur de trajets de soins où d'autres professionnels de santé participent activement au parcours de guérison: infirmièr.e, kiné, psychologue, logopède, ergothérapeute, etc. Orchestrer une prise en charge pluridisciplinaire de qualité - à court terme par exemple en postopératoire - ou au long cours requiert des outils de communication de qualité entre soignants et patients: le numérique répond à cette exigence, et il ne faudrait pas s'en priver. Les patients ont depuis longtemps pris conscience de l'importance de ces outils de communication, et ne se privent pas de les utiliser de manière non régulée ni protégée pour entrer en lien avec leurs soignants. Dès lors, il nous faut absolument un système bien régulé, accessible à tous les professionnels de santé, où le patient pourra créer son propre réseau de soignants ; ces derniers pourront communiquer entre eux afin d' assurer une prise en charge optimale, grâce à un espace d'une intelligence collective. Bien que la santé soit inestimable, elle engendre néanmoins des coûts. Dans cette optique, il est demandé au patient de contribuer financièrement, même de façon modeste. Cette démarche vise à responsabiliser chaque individu quant à sa santé et à l'utilisation des services médicaux. Le patient devra d'abord effectuer un micropaiement pour valider sa demande. Ce n'est qu'après confirmation de ce paiement que le professionnel de santé pourra intervenir. Cette procédure garantit que le service médical ne sera fourni et facturé qu'une fois le paiement effectué par le patient. Le développement du numérique dans le domaine de la santé représente une opportunité majeure pour optimiser notre système de soins et réaliser des économies substantielles. Cette évolution technologique permettra de: - Réduire la pression sur les services d'urgence: mettre en place des systèmes de triage en ligne pour orienter efficacement les patients ; proposer des consultations vidéo pour les cas non urgents ; fournir des informations précises sur les alternatives aux urgences pour les cas bénins. - Limiter les consultations inutiles: développer des outils d'auto-diagnostic fiables pour rassurer les patients inquiets ; offrir un accès facile à des informations médicales validées ; mettre en place des systèmes de suivi à distance pour les maladies chroniques. - Optimiser le parcours de soins: faciliter la prise de rendez-vous en ligne avec le bon praticien ; améliorer la coordination entre les différents acteurs de santé grâce au partage sécurisé des données ; permettre un suivi plus régulier et personnalisé des patients à risque. En réduisant les recours injustifiés aux services d'urgence et en évitant les consultations superflues, le numérique en santé contribuera à une meilleure allocation des ressources médicales. Cela se traduira par des économies significatives pour notre système de santé, tout en améliorant la qualité des soins et la satisfaction des patients.