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Ce service de garde privé existe depuis près de 40 ans. Il couvre toutes les communes de la Région Bruxelles Capitale (19 communes) et également Tervuren (en partie), Kraainem, Weezembeek-Oppem, Woluwé-St-Etienne, Haren, Itterbeek (en partie), Meise, Ruisbroek, Neder-Over-Heembeek, Strombeek-Bever, Diegem, Zaventem (en partie), Vilvoorde (Koningslo), Grimbergen, Wemmel, Zellik, Dilbeek, Grand-Bigard, Drogenbos, Linkebeek et Rhode-St-Genèse. "Nous manquons actuellement de bras", avertit Didier du Boullay, fondateur de ce service à la population. " Nous sommes actuellement confrontés à une surcharge d'appels et, en parallèle, à des difficultés de recrutement de médecins." Les raisons de cette pénurie de volontaires ne sont pas neuves: le manque de généralistes à Bruxelles et la volonté de nombreux praticiens de mieux équilibrer leur vie professionnelle et leur vie privée en limitant les heures de travail. "La mentalité des généralistes a changé ces dernières années et continue d'évoluer. Nous allons vers un crash programmé parce qu'en raison du papy-boom du corps médical de nombreux généralistes âgés vont quitter la profession dans les cinq prochaines années. Et les jeunes médecins ne veulent plus travailler comme leurs aînés. Il y a cinq ans, j'ai été rencontrer les membres de la Commission de planification de l'offre médicale. J'ai été atterré par les critères qu'elle utilise pour prévoir le nombre de généralistes dont nous aurons besoin à l'avenir. Le résultat est clair: nous ne trouvons plus de généralistes disposés à faire des gardes en soirée, la nuit ou le week-end. Il faut se rendre compte que les heures ouvrées d'un généraliste ne constituent plus qu'un tiers de sa journée. Il faut donc trouver des candidats pour couvrir les deux autres tiers", constate le Dr Du Boullay. Autres évolutions importantes: SOS médecins effectue de plus en plus de visites à domicile à la demande des maisons médicales et les postes médicaux situés en dehors de Bruxelles recrutent des assistants bruxellois parce que ces derniers ne trouvent pas de place de stage dans la capitale. Pour rejoindre l'équipe de SOS médecins, c'est très simple. Il suffit d'envoyer une lettre de motivation et un CV au Dr Didier du Boullay (info@sosmédecins). "Il n'y a pas de contrat. Nous pratiquons les tarifs Inami tout en demandant aux patients un supplément pour les frais de fonctionnement et de gestion du dispatching qui fonctionne 24h/24 h sept jours sur sept. Les médecins peuvent travailler à temps plein ou à temps partiel. Cette activité est tout à fait compatible avec une pratique privée. L'engagement du médecin est très flexible", précise le Dr du Boullay. Au début de la pandémie, SOS médecins a dû limiter ses activités en raison de la réduction, recommandée par les autorités, des visites à domicile. Ce n'est plus le cas. Actuellement, une vingtaine de généralistes travaillent à temps partiel à SOS-Médecins. Seriez-vous prêt(e) à renforcer cette équipe?