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Septième album déjà pour les Kaiser Chiefs, originaires non pas de Lübeck mais de Leeds, qui marque leur retour au pop-rock survitaminé de Stay together et mêle ce côté rock alternatif et chansons à boire au pub des Levellers : à l'image de l'introductif People know how to love one another, hymne bombastique diablement efficace, mais oublié une fois qu'on a fini sa bière... Quant à The only ones et son phrasé au clavier très eighties genre OMD, ses "yeah yeah" rugueux, il paraît autant daté que Lucky shirt sur lequel Ricky Wilson (qui n'est pas Brian) chante comme Don Henley des Eagles. C'est d'ailleurs sa voix changeante qui donne du contraste à ce disque qui, à première vue, ne fait pas un pli, mais dont on aperçoit très vite les coutures. Sur Electric heart, elle rappelle même Chris de Burgh... oups ! Mais tout n'est heureusement pas du même acabit : le funky Record collection démontre que les Chiefs sont capables d'autre chose. Ce Duck un peu boiteux se termine sur Kurt Vs Frasier : et s'il y est question de Kurt Cobain au milieu des "hey !" du refrain, ce n'est pas le grunge mais la figure des tenants du glam-rock comme Gary Glitter ou Slade qui s'imposent. Bref, les plus Kurt ne sont pas forcément les meilleures...