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Dans Des mondes construits, le Pompidou Metz met en scène sa collection d'oeuvres sculptées, et ceci, par courants : des formes simples et quasi organiques, en tout cas archaïques, de Joseph Beuys et Mathias Goeritsz en passant par la thématique de la position verticale et horizontale avec la colonne sans fin de Brancusi, sorte de totem, mis en regard d'un oeuvre plus " allongée " de Carl André, l'exposition offre un panorama éloquent de l'histoire de la sculpture au 20e siècle. Dessiner dans l'espace offre au regard des oeuvres de Caro ou Vantongerloo notamment. Monument est l'occasion de découvrir une oeuvre en effet monumentale du russe Antoine Pevsner, Mouvement libre propose des oeuvres mobiles de Calder bien sûr, Takis ou Tinguely. Succèdent aux oeuvres de Richard Serra en métal bien sûr ou en verre (une rareté chez Gerhard Richter), une sculpture dans la thématique, l'une des 14 explorées, La peau des choses, de notre Édith Dekyndt nationale, qui mêle métaux précieux et couvertures en laine. Un panorama remarquablement mis en valeur (à voir sa richesse, on comprend que Kanaal ne disposera jamais que des miettes de collection du Pompidou) et qui propose des oeuvres iconiques des artistes, mouvements et tendances illustrées. Des mondes construits : un choix de sculptures du Centre Pompidou Metz, jusqu'au 23 août 2021