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La fédération souligne que le plan de réforme du ministre Vandenbroucke est ambitieux et nécessite la mise en oeuvre de chantiers multiples. "Les premières échéances sont déjà prévues en 2022-2023. Certainement désireuse de voir aboutir une réforme équilibrée du secteur dans les meilleurs délais, Unessa rappelle toutefois qu'il ne faut pas confondre vitesse et précipitation, particulièrement dans les suites de la gestion de la crise Covid."Et de souligner que "le temps de concertation avec le secteur sera autant déterminant pour le succès de cette réforme que la nature des mesures adoptées. La fédération plaide pour conserver une approche progressive, réaliste et "faisable" pour le secteur, assortie des modalités d'accompagnement nécessaires pour assister nos hôpitaux et l'ensemble des parties prenantes impliquées dans ce vaste projet."Unessa déclare être "bien consciente de la nécessité (et est désireuse) d'aller de l'avant et de sauter le pas. Mais en l'absence, à ce stade, de garanties de base, ce pas en avant ne doit pas se transformer en saut dans le vide pour nos institutions."La fédération propose de partager son expertise avec le ministre fédéral de la Santé publique et les autorités concernées pour faire de cette réforme un succès. "Concrètement au sein d'Unessa, les documents transmis vendredi par le cabinet Vandenbroucke aux parties prenantes (et résumés ici par le jdM, NDLR) sont à l'analyse. Celle-ci sera travaillée en concertation étroite avec nos affiliés."