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Entre 2013 et 2022, les coûts des examens radiologiques en Belgique ont augmenté de 29,26%, tandis que le nombre de scans n'a progressé que de 7,90%, selon De Standaard. Cette différence s'explique par l'utilisation d'équipements plus coûteux, et une fréquence parfois excessive des examens. Toutefois, les associations professionnelles (Belgian Society of Radiology, GBS, Absym) justifient cette augmentation comme étant en ligne avec l'augmentation du budget hospitalier (BMF), qui a crû de 29,43% sur la même période. Les hôpitaux ont réduit leur nombre de lits et de sites, tout en soignant davantage de patients. Cette transition vers des hospitalisations de jour s'est appuyée sur des investissements dans des technologies d'imagerie plus rapides, permettant de réduire la durée des examens et d'exposer les patients à des doses de radiation moindres, grâce à des équipements plus modernes. Par ailleurs, le coût des examens a aussi été impacté par l'augmentation des scanners IRM, une technologie sans radiations, mais plus coûteuse et plus longue que les scanners CT. Les services de radiologie ont étendu leurs disponibilités pour répondre à la demande croissante, fonctionnant même la nuit et le week-end dans de nombreux cas. En conclusion, la hausse des coûts en radiologie est conforme au budget hospitalier. Les innovations techniques et les nouvelles méthodes diagnostiques, telles que la radiologie interventionnelle, sont essentielles pour répondre aux besoins croissants, bien que cela entraîne une forte pression sur les radiologues, particulièrement les plus jeunes.