L'étude compare les différents pays selon des critères basiques: cas confirmés, décès confirmés, ratio par millions d'habitants et tests par milliers d'habitants.

Cette comparaison permet un classement des différentes régions du monde. L'Europe a ainsi très bien géré la première vague, avant de s'écrouler lors de la deuxième vague, faute à l'ouverture des frontières, analysent les auteurs de l'étude. La Belgique n'est pas épargnée par ce raisonnement et pointe ainsi à la 72e place du classement, dominé au 9 janvier 2022 par la Nouvelle-Zélande et où le Brésil ferme la marche à la 98e position. Les États-Unis, quant à eux, sont 94e et les pays d'Extrême-Orient occupent le haut du tableau.

Démocraties contre dictatures

Plus intéressant, l'étude analyse l'impact des systèmes politiques. "Les mesures pour contenir la propagation du Covid-19 ont été communes à la plupart des pays. Mais la manière dont les gouvernements ont convaincu la population d'adhérer à ces mesures a été différente", note le Lowy Institute. "Aucun système politique ne ressort, pour le moment, comme étant clairement plus efficace qu'un autre dans la gestion de la crise. Les pays autoritaristes sont plus efficaces en début de crise, tandis que les pays démocratiques s'améliorent au fur et à mesure qu'avance la pandémie."

Concernant la taille des populations, "le fait que les frontières internes soient plus souvent ouvertes et poreuses par rapport aux frontières internationales peut avoir facilité la propagation du virus dans les pays à grande population." Néanmoins, l'écart tend à se réduire entre les pays, plus la pandémie progresse.

Enfin, le développement économique joue certes un rôle dans la gestion de la crise, mais les pays en voie de développement s'en sont mieux tirés que les pays développés dans leur gestion du début de la pandémie. "Les pays riches ont rapidement été submergés lorsque le virus est apparu. Le transport aérien international a rapidement accéléré la transmission du virus. A contrario, de nombreux gouvernements des pays en voie de développement ont eu un plus grand sens de l'urgence et ont plus rapidement mis en place des mesures face à la crise." Le vaccin, quant à lui, bénéficiera davantage aux pays riches qu'aux pays pauvres, conclut l'étude.

L'étude compare les différents pays selon des critères basiques: cas confirmés, décès confirmés, ratio par millions d'habitants et tests par milliers d'habitants. Cette comparaison permet un classement des différentes régions du monde. L'Europe a ainsi très bien géré la première vague, avant de s'écrouler lors de la deuxième vague, faute à l'ouverture des frontières, analysent les auteurs de l'étude. La Belgique n'est pas épargnée par ce raisonnement et pointe ainsi à la 72e place du classement, dominé au 9 janvier 2022 par la Nouvelle-Zélande et où le Brésil ferme la marche à la 98e position. Les États-Unis, quant à eux, sont 94e et les pays d'Extrême-Orient occupent le haut du tableau. Plus intéressant, l'étude analyse l'impact des systèmes politiques. "Les mesures pour contenir la propagation du Covid-19 ont été communes à la plupart des pays. Mais la manière dont les gouvernements ont convaincu la population d'adhérer à ces mesures a été différente", note le Lowy Institute. "Aucun système politique ne ressort, pour le moment, comme étant clairement plus efficace qu'un autre dans la gestion de la crise. Les pays autoritaristes sont plus efficaces en début de crise, tandis que les pays démocratiques s'améliorent au fur et à mesure qu'avance la pandémie."Concernant la taille des populations, "le fait que les frontières internes soient plus souvent ouvertes et poreuses par rapport aux frontières internationales peut avoir facilité la propagation du virus dans les pays à grande population." Néanmoins, l'écart tend à se réduire entre les pays, plus la pandémie progresse. Enfin, le développement économique joue certes un rôle dans la gestion de la crise, mais les pays en voie de développement s'en sont mieux tirés que les pays développés dans leur gestion du début de la pandémie. "Les pays riches ont rapidement été submergés lorsque le virus est apparu. Le transport aérien international a rapidement accéléré la transmission du virus. A contrario, de nombreux gouvernements des pays en voie de développement ont eu un plus grand sens de l'urgence et ont plus rapidement mis en place des mesures face à la crise." Le vaccin, quant à lui, bénéficiera davantage aux pays riches qu'aux pays pauvres, conclut l'étude.