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Les résultats de cette enquête réalisée au mois de mai 2021 par Dedicated révèlent que 57% des répondants qui devaient se rendre à l'hôpital durant les douze derniers mois s'y sont rendus. Des répondants ont vu leurs rendez-vous annulés (13%) ou reportés ( 9%). Certains auraient dû s'y rendre mais n'ont pas pu le faire (7%) ou ont préféré attendre (6%). Un Belge sur 20 aurait dû passer une visite de contrôle qui n'a pas été réalisée. Durant la crise, ce sont principalement (66%) les hôpitaux qui ont annulé eux-mêmes les rendez-vous médicaux. Dans 35% des cas, le rendez-vous a été reprogrammé par l'hôpital. Plus souvent en Wallonie (48%), qu'à Bruxelles (39%) et en Flandre (29%). Une partie des répondants (14%) dont le rendez-vous a été annulé ont décidé d'attendre la fin de la crise sanitaire avant de le reprogrammer. Pour d'autres (17%), le rendez-vous n'a pas encore été reprogrammé. 45% des Belges ont le sentiment que depuis le début de la crise sanitaire la qualité des soins a été impactée négativement. Pour 20% ce n'est "probablement" pas le cas. Et 17% estiment que ce n'est "certainement pas" le cas. Plus étonnant, un vingtième de la population trouve que la qualité s'est même améliorée. "Au-delà des chiffres, il est important de savoir si les patients qui ont été impactés négativement par la crise sanitaire étaient dans des trajets de soins qui nécessitaient une prise en charge rapide. Des études européennes ont révélé que le nombre de crises cardiaques à domicile a augmenté durant la pandémie. Très probablement parce que les trajets de soins ont été retardés pour ces patients. C'est aussi le cas en oncologie au niveau dépistage. Néanmoins les hôpitaux belges sont parvenus durant la crise à garantir les traitements indispensables et aigus", commente Francis De Drée, président de l'Association belge des hôpitaux. La population considère que la crise a eu un impact positif supérieur à l'impact négatif sur l'hygiène du médecin dans ses actes (54% vs 6%), l'hygiène du personnel et au niveau de l'infrastructure, l'écoute et la compréhension du médecin, la prise en charge par l'infirmier et le médecin lors du premier contact, le déroulement de la consultation et l'attention accordée par le médecin. À l'inverse, l'impact négatif a été ressenti comme supérieur à l'impact positif pour le délai d'attente en salle d'attente, le confort dans la salle d'attente, la disponibilité des médecins hospitaliers et la possibilité d'avoir un rendez-vous, les délais pour fixer un rendez-vous et le soutien familial (46% vs 16%).