...

Cette année, elle invite de nouvelles écoles parisiennes et régionales pour mettre en lumière une génération émergente d'artistes aux pratiques variées: arts plastiques, performance, arts numériques, cinéma, architecture, stylisme, design, photographie... Une édition qui se décline dedans, dehors et en ligne. Une version augmentée et enrichie qui permet, quel que soit le contexte sanitaire, de découvrir ce foisonnement créatif auquel participe notre compatriote Esther Denis: son installation, intitulée L'étant, a été choisie pour représenter l'École nationale des Arts Décoratifs de la rue d'Ulm à Paris. Une oeuvre qui propose une représentation du Paradis à travers l'ombre, l'écho et le reflet: les "figures du double" selon l'expression du philosophe français Clément Rosset. L'espace est mis en scène à la manière d'un diorama: un étang, entouré de narcisses parmi lesquels repose une vanité. L'eau est trouble, obscure. Semblable à un miroir noir, elle laisse apparaître à sa surface, les reflets d'une existence céleste, un simulacre de l'Infini, une image de l'image, un reflet du reflet. Cette installation convie la présence et l'absence, le réel et l'irréel, la vie et la mort, l'ombre et la lumière...