C'est par courrier que, à l'initiative du Cartel (lire encadré), les trois syndicats se plaignent de ce que trop de dossiers prennent du retard dans les méandres de l'administration. Parfois même, ils semblent bloqués en Conseil des ministres. "C'est le cas de l'introduction d'une taxe de surveillance pour les hématologues de l'hôpital de jour oncologique (avec une échéance au 1/9/2020) ou pour l'administration de chimiothérapie par voie intrathécale. Ces dossiers ont été approuvés par le Comité des assurances le 29/6/2020 et le 17/2/2020 respectivement. Nous apprenons maintenant qu'ils doivent encore être discutés au Conseil des ministres. Il n'est donc pas surprenant que la frustration qui en découle puisse conduire à une déconstruction dans un accord ultérieur."

Les syndicats invitent donc le gouvernement à accélérer les procédures dans tous les cas où un retard ne se justifie pas. Les accords médico-muts n'en seront que plus fluides et les représentants des médecins pourront "continuer à convaincre les médecins d'y souscrire, garantissant ainsi la sécurité des prix pour les patients".

La lettre est adressée à dessein à la secrétaire d'État au Budget et à la Protection des consommateurs, Eva De Bleeker (à gauche sur la photo), car les trois syndicats considèrent justement que "le passage obligatoire par le département du budget est la cause de la lenteur de la mise en oeuvre des dossiers approuvés".

Pointée du doigt, Eva De Bleeker estime quant à elle que son département n'est pas responsable. "Le 10 mars 2021, notre administration a reçu la demande d'accord budgétaire. Ils l'ont examiné, après quoi, le 17 mars, le dossier a été envoyé au bureau de la secrétaire d'État. Après un deuxième contrôle, la secrétaire d'État a donné son accord le 26/03/2021. Après quoi, l'accord revient au demandeur initial de l'accord budgétaire. Ce qui se passe ensuite ne relève donc pas de la responsabilité individuelle du secrétaire d'État. J'espère qu'il est clair de cette manière que la durée du traitement de cette affaire n'est pas due à une "tactique dilatoire" de la part du secrétaire d'État et que, en d'autres termes, la remise en question de sa personne n'est pas justifiée." Selon le porte-parole de la secrétaire d'État, une réponse commune du Premier, de VDB et d'Eva De Bleeker devrait être envoyée aux syndicats prochainement.

La balle est-elle dans le camp du ministre de la Santé publique Frank Vandenbroucke? Celui-ci réitère au jdM son grand attachement à la concertation et aux accords à venir. Mais il se refuse à plus de commentaires.

C'est par courrier que, à l'initiative du Cartel (lire encadré), les trois syndicats se plaignent de ce que trop de dossiers prennent du retard dans les méandres de l'administration. Parfois même, ils semblent bloqués en Conseil des ministres. "C'est le cas de l'introduction d'une taxe de surveillance pour les hématologues de l'hôpital de jour oncologique (avec une échéance au 1/9/2020) ou pour l'administration de chimiothérapie par voie intrathécale. Ces dossiers ont été approuvés par le Comité des assurances le 29/6/2020 et le 17/2/2020 respectivement. Nous apprenons maintenant qu'ils doivent encore être discutés au Conseil des ministres. Il n'est donc pas surprenant que la frustration qui en découle puisse conduire à une déconstruction dans un accord ultérieur."Les syndicats invitent donc le gouvernement à accélérer les procédures dans tous les cas où un retard ne se justifie pas. Les accords médico-muts n'en seront que plus fluides et les représentants des médecins pourront "continuer à convaincre les médecins d'y souscrire, garantissant ainsi la sécurité des prix pour les patients".La lettre est adressée à dessein à la secrétaire d'État au Budget et à la Protection des consommateurs, Eva De Bleeker (à gauche sur la photo), car les trois syndicats considèrent justement que "le passage obligatoire par le département du budget est la cause de la lenteur de la mise en oeuvre des dossiers approuvés". Pointée du doigt, Eva De Bleeker estime quant à elle que son département n'est pas responsable. "Le 10 mars 2021, notre administration a reçu la demande d'accord budgétaire. Ils l'ont examiné, après quoi, le 17 mars, le dossier a été envoyé au bureau de la secrétaire d'État. Après un deuxième contrôle, la secrétaire d'État a donné son accord le 26/03/2021. Après quoi, l'accord revient au demandeur initial de l'accord budgétaire. Ce qui se passe ensuite ne relève donc pas de la responsabilité individuelle du secrétaire d'État. J'espère qu'il est clair de cette manière que la durée du traitement de cette affaire n'est pas due à une "tactique dilatoire" de la part du secrétaire d'État et que, en d'autres termes, la remise en question de sa personne n'est pas justifiée." Selon le porte-parole de la secrétaire d'État, une réponse commune du Premier, de VDB et d'Eva De Bleeker devrait être envoyée aux syndicats prochainement. La balle est-elle dans le camp du ministre de la Santé publique Frank Vandenbroucke? Celui-ci réitère au jdM son grand attachement à la concertation et aux accords à venir. Mais il se refuse à plus de commentaires.