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Démêlons l'écheveau. " On estime qu'entre six et dix ans environ, il y a une faible transmissibilité", estimait, en juillet, Yves Van Laethem, porte-parole interfédéral de la lutte contre le Covid-19. Et le Dr Pierre Smeesters, chef du service pédiatrie de l'Huderf, d'ajouter sur la RTBF: "L'efficacité du port du masque par les 6-12 ans n'est pas démontrée. Il n'y a pas de raison objective d'imposer le masque dans cette tranche d'âge et il y a même des données qui montrent que ça peut être difficile à implémenter. "C'est également l'avis du Risk assessment group (RAG) qui ne recommande pas le port du masque chez les enfants de moins de 12 ans. Soit. Mais Outre-Quiévrain, les pédiatres, qui ne recommandaient pas le port du masque pour les enfants de 6 à 12 ans jusqu'il y a peu, changent leur fusil d'épaule. Et nos généralistes semblent constater une réalité différente au sein de leur cabinet. "Je peux vous dire qu'en consultation, de nombreux parents qui n'ont plus de contact extérieur tombent malades. Ce n'est pas une opération du Saint-Esprit, c'est dû aux contacts de leurs enfants à l'école", estime le Dr Theodore Pleros, médecin généraliste à Bruxelles, inquiet quant aux modalités de la rentrée scolaire. L'étude menée par Christelle Meuris, infectiologue au CHU de Liège, vient ajouter de l'eau au moulin des pro-masques. Elle suit 65 enfants de l'école communale du Sart-Tilman, proche du CHU de Liège. Et selon elle, les enfants "ne sont pas le moteur principal de la propagation, de l'épidémie mais ils y participent comme tout un chacun."Comment trancher? Pour l'heure, il est encore trop tôt pour répondre. Car quelle que soit la mesure, le port du masque obligatoire à partir de 6 ou de 12 ans, des voix s'élèvent pour exprimer l'inquiétude, tantôt pour le développement psychologique de l'enfant obligé de porter un masque, tantôt pour la propagation du virus à grande échelle.