...

C'est le professeur émérite Jan De Maeseneer (UGent) qui a sonné le tocsin dans De Morgen la semaine dernière. En réaction à un rapport sur le déroulement (laborieux) de la vaccination dans quelques grands magasins bruxellois comme Action, le Pr De Maeseneer a fait remarquer que les pourcentages de vaccination en Flandre, en Wallonie et à Bruxelles "correspondent plus ou moins "aux pourcentages de patients de cette région qui ont un DMG. À titre d'exemple, à Bruxelles, 49% de la population a un DGM et le même nombre est entièrement vacciné. En Flandre, 76% ont un DGM et 77% sont entièrement vaccinés. En Wallonie, ces pourcentages sont respectivement de 57 et 68%. "Les personnes qui bénéficient d'un DGM de la part de leur médecin généraliste se sentent apparemment plus impliquées dans la campagne de vaccination ", conclut le Pr De Maeseneer. Il n'affirme pas que le DMG entraîne une augmentation des vaccinations, mais le fait d'avoir un DMG et de participer à la campagne de vaccination est, selon lui, un signal indiquant que les gens ont un bon rapport avec le système de santé. "Cela donne à réfléchir ", confie l'universitaire au jdM. "On peut se demander si un DMG ne devrait pas être davantage encouragé auprès d'un généraliste ordinaire." Récemment, dans la presse, Jan De Maeseneer a repris le mot "imposé ", tout en reconnaissant que ce terme est fort. "Néanmoins, nous devrions viser à ce que 100% de la population dispose d'un DMG."Le lien constaté entre vaccination et DMG nécessite des preuves scientifiques, mais un DMG présente des avantages indéniables et le rôle du médecin généraliste pour informer correctement et pouvoir motiver les gens dans cette campagne de vaccination est incontestable, affirment en choeur les représentants des médecins de l'ASGB (Cartel-), de l'Absym et de Domus Medica.