VDans un courrier adressé aux prestataires de soins de santé et à leurs associations professionnelles, le SPF Santé publique, l'Inami, et Sciensano rappellent que les directives émises dès le 14 mars 2020 en vue de l'annulation et du report de toutes les consultations, examens et interventions non essentiels dans tous les hôpitaux afin de s'assurer de pouvoir garantir les meilleurs soins possibles aux patients atteints de Covid-19 sont maintenues. Mais que " cela ne dispense pas les médecins de prendre en charge les patients qui nécessitent des soins. Les chimiothérapies, dialyses et vaccinations en font partie. "

Les médecins sont bien conscients de cette nécessité de continuer à prendre également en charge les patients " non- Covid-19 ". " La fermeture des consultations dans les hôpitaux et des spécialistes extramuraux sauf urgences et traitements essentiels, l'appréhension des patients de se rendre à l'hôpital et les consultations par téléphone du médecin traitant font que les patients ont peur de consulter et courent des risques voire hypothèquent définitivement leur état de santé ", constate le Groupement belge des spécialistes.

Dommages collatéraux

Le GBS déclare dans un courrier adressé à Sophie Wilmès et Maggie De Block être " très étonné que les magasins de jardinage et de bricolage puissent, moyennant des mesures de sécurité, rouvrir alors que les consultations en milieu hospitalier et extrahospitalier restent exclues. "

Le Dr Demeere, président du GBS, souligne la volonté du groupement de limiter les " dommages collatéraux " tout en prenant soins des patients atteints du Covid-19. L'association professionnelle enquête actuellement auprès de ses 8.900 médecins spécialistes couvrant 31 spécialités médicales pour savoir comment ils envisagent la sortie du confinement et la reprise complète des activités. Les conclusions seront transmises aux autorités.

" Sans une réouverture sélective et sécurisée des consultations des médecins spécialistes, en favorisant la téléconsultation nous créeront des dommages collatéraux qui tôt ou tard seront découverts par la population et demanderont une justification ", prévient le GBS. Ce que craint également la Fondation contre le cancer qui constate que " aujourd'hui, parmi les conséquences de la crise sanitaire, les dépistages cancers ne sont plus pratiqués, certains traitements non urgents sont reportés, et des patients redoutent de franchir la porte d'un hôpital alors qu'ils ont besoin d'être diagnostiqués ou suivis... Nous savons déjà, hélas, que lorsque l'on examinera les chiffres avec recul, on verra que la mortalité par cancers devance très largement celle due au Covid-19... "

VDans un courrier adressé aux prestataires de soins de santé et à leurs associations professionnelles, le SPF Santé publique, l'Inami, et Sciensano rappellent que les directives émises dès le 14 mars 2020 en vue de l'annulation et du report de toutes les consultations, examens et interventions non essentiels dans tous les hôpitaux afin de s'assurer de pouvoir garantir les meilleurs soins possibles aux patients atteints de Covid-19 sont maintenues. Mais que " cela ne dispense pas les médecins de prendre en charge les patients qui nécessitent des soins. Les chimiothérapies, dialyses et vaccinations en font partie. " Les médecins sont bien conscients de cette nécessité de continuer à prendre également en charge les patients " non- Covid-19 ". " La fermeture des consultations dans les hôpitaux et des spécialistes extramuraux sauf urgences et traitements essentiels, l'appréhension des patients de se rendre à l'hôpital et les consultations par téléphone du médecin traitant font que les patients ont peur de consulter et courent des risques voire hypothèquent définitivement leur état de santé ", constate le Groupement belge des spécialistes. Le GBS déclare dans un courrier adressé à Sophie Wilmès et Maggie De Block être " très étonné que les magasins de jardinage et de bricolage puissent, moyennant des mesures de sécurité, rouvrir alors que les consultations en milieu hospitalier et extrahospitalier restent exclues. " Le Dr Demeere, président du GBS, souligne la volonté du groupement de limiter les " dommages collatéraux " tout en prenant soins des patients atteints du Covid-19. L'association professionnelle enquête actuellement auprès de ses 8.900 médecins spécialistes couvrant 31 spécialités médicales pour savoir comment ils envisagent la sortie du confinement et la reprise complète des activités. Les conclusions seront transmises aux autorités. " Sans une réouverture sélective et sécurisée des consultations des médecins spécialistes, en favorisant la téléconsultation nous créeront des dommages collatéraux qui tôt ou tard seront découverts par la population et demanderont une justification ", prévient le GBS. Ce que craint également la Fondation contre le cancer qui constate que " aujourd'hui, parmi les conséquences de la crise sanitaire, les dépistages cancers ne sont plus pratiqués, certains traitements non urgents sont reportés, et des patients redoutent de franchir la porte d'un hôpital alors qu'ils ont besoin d'être diagnostiqués ou suivis... Nous savons déjà, hélas, que lorsque l'on examinera les chiffres avec recul, on verra que la mortalité par cancers devance très largement celle due au Covid-19... "