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Très orientée vers les professions libérales, CBC a, voici un an et demi environ, mis au point une approche sur mesure pour les professions médicales, explique Ronan Kermer, responsable du segment "Professions libérales médicales". "À l'écoute de leurs besoins, nous avons très vite compris que notre force et notre valeur ajoutée à l'égard des médecins était un accompagnement non commercial: expliquer les démarches à accomplir à la sortie des études, comment on devient indépendant, etc. Notre offre de produits et services ne vient qu'ensuite et à titre annexe. Elle permet d'asseoir notre crédibilité en prouvant notre réelle expertise du secteur". L'équipe dédiée aux professions médicales compte pas moins de 26 personnes, qui sont autant d'interlocuteurs uniques pour le client, que ce soit à titre professionnel ou privé. Le but est clairement que le médecin ait un point de contact bien connu et ne perde pas de temps à trouver l'interlocuteur pouvant répondre à ses questions. C'est dans le même esprit que la banque propose des outils digitaux, embraie Fabian Dauzo, qui est notamment responsable de la communication digitale de la banque privée, pour les applications comme sur les réseaux sociaux. "Depuis le mois de mars de cette année, nous offrons un service Digital Private Banking. Ceci cadre avec le monde d'aujourd'hui et répond aux souhaits d'efficience et de gains de temps des clients. Les médecins faisant partie des personnes qui courent après le temps, les entretiens ont de plus en plus lieu par vidéoconférence. Il est facile de placer un rendez-vous entre deux consultations. C'est entré dans les moeurs au moment du covid et l'est largement resté. Y compris quand les clients quittent la vie active". CBC Banque offre un accompagnement très large dès l'entrée du médecin dans la vie active, lui expliquant alors des formalités incontournables comme l'obtention d'un visa du SPF Santé, l'inscription à l'Ordre et à l'Inami, ou encore l'inscription dans la banque-carrefour des entreprises. Précisions: cet accompagnement n'est pas facturé et la banque ne propose pas de formule standard en matière de statut: "Tous les médecins ne se lancent pas dans la vie active de la même manière, observe Ronan Kermer. Certains préfèrent ne pas s'engager dès le départ dans la création d'une société, choisissant d'y aller progressivement. Il n'y a pas de vérité absolue, d'où la nécessité d'une discussion de départ, avec le médecin et son comptable, ce dernier devant lui aussi devenir un partenaire de confiance". Il est essentiel d'expliquer les avantages et inconvénients d'une société, mais aussi de certaines pratiques parfois conseillées aux indépendants. Exemple fréquent: mettre son habitation familiale dans la société. "On évite de devoir sortir un salaire élevé pour payer le crédit et cela peut faire partie d'une planification financière", explique notre interlocuteur, "mais cela peut aussi, tout au contraire, entraîner de grosses difficultés si l'on est amené à sortir cette habitation de la société en fin de carrière: certains s'aperçoivent alors ne pas être financièrement capables de la racheter".Dans un ordre d'idées voisin, CBC Banque n'est guère favorable à des crédits de très longue durée et sans remboursement du capital: ils donnent l'illusion d'un grand train de vie en occultant l'épée de Damoclès qui attend le débiteur à la sortie. "Tout le monde souhaite bien vivre, c'est légitime, mais il faut aussi assurer ses arrières". C'est en réalité avant que les médecins n'entrent dans la vie active que CBC Banque commence à les conseiller. "Nous proposons des séances d'information en dernière année d'études", explique le responsable du segment "Professions libérales médicales". " L'accueil est excellent, au point qu'on nous demande souvent... de ne pas oublier de revenir l'année suivante", sourit-il. "La raison en est simple: le futur médecin ne reçoit aucune formation en relation avec son statut d'indépendant, en matière de comptabilité, de gestion, etc. C'est lui rendre service que de vulgariser toute une série de notions, allant de la nécessité d'ouvrir un compte en banque professionnel aux charges qui viendront grever son revenu". Ceci concerne les professions médicales plus largement que naguère, dans la mesure où le statut d'indépendant gagne aujourd'hui du terrain, parmi les infirmiers et infirmières, kinésithérapeutes, psychologues,... L'approche est pédagogique et non commerciale ; les facultés et écoles y sont très attentives! Ces séances d'information sont réalisées en collaboration avec l'Union des classes moyennes. "C'est naturellement que nous sommes devenus partenaires voilà dix ans", précise Ronan Kermer. "Outre un ADN proche, nous sommes complémentaires à propos des attentes que peut nourrir un indépendant dans ses diverses étapes professionnelles. D'où la formule StartTogether, spécifiquement destinée aux professions libérales médicales qui se lancent dans la vie active. À nous deux, nous pouvons donner toute l'information nécessaire". Client de CBC Banque à titre professionnel, le médecin prolongera aisément cette relation sur le plan privé, puisque sa personne de contact pourra assurer le lien avec le département Banque Privée. Comment cela se passe-t-il? "Le profil d'investisseur et le test de connaissance sont deux moments-clé du début d'une relation financière avec le client", explique Fabian Dauzo. "Il peut s'agir d'une gestion déléguée par le partenaire de CBC, KBC Asset Management, quand la banque investit en fonction du profil du client ou d'une gestion assistée. La banque adresse alors des propositions au client, et c'est à lui de choisir.""Chez CBC, la relation humaine est essentielle, tout en s'appuyant sur l'efficience qu'apportent nos applications digitales pour notamment une demande de produits de paiements, la signature de crédits ou de propositions d'investissements. In fine, c'est toujours le client qui choisit ce qui lui convient le mieux, mais force est aujourd'hui de constater que l'alliance des deux mondes (digital et humain) est une réalité pour les professions médicales comme pour tous les actifs en général", précise le responsable de la communication digitale.