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Les trois syndicats se réjouissent du fait que le document " contienne des propositions très positives, et traduit une approche innovante du budget des soins de santé ". Notamment le développement d'une vision globale à long terme des soins santé qui conduise à une politique " qui s'inscrive dans une trajectoire budgétaire pluriannuelle stable ".Le Comité de l'assurance " doit retrouver un pouvoir d'initiative quant à la répartition du budget de l'assurance maladie " dans la mesure où la norme de croissance actuelle (+1,5%/an) est insuffisante pour rencontrer les besoins " et qu'il faut réinvestir dans l'assurance-maladie dans les cinq ans à venir ".Les syndicats médicaux estiment que rencontrer les problèmes des maladies chroniques et du vieillissement implique d'identifier les besoins de manière multidisciplinaire.Enfin, tous les secteurs, hormis celui du médicament, respectent leur budget. Du coup " d'éventuelles nouvelles initiatives de ces autres secteurs, dans le cadre de l'objectif budgétaire global, ne sont pas possibles parce que la sous-utilisation dans plusieurs secteurs peut être compensée par le dépassement dans le secteur des spécialités pharmaceutiques ".Pourquoi avoir signé alors que la répartition budgétaire et le peu d'espace pour les nouvelles initiatives ne sont pas très favorables aux médecins ? En cette époque institutionnellement troublée, les syndicats médicaux escomptent une allocation équitable de la marge disponible.