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Votre hôpital est-il attractif pour le personnel soignant et les médecins? - Roxane Rossignol: De nombreux services arrivent en tête dans le choix des endroits de stage pour les spécialistes en formation (Macs). - Pietro Scillia: Cette année nous en avons une septantaine en formation. - Comment expliquez-vous cet attrait? - Roxane Rossignol: Les raisons sont multiples: l'esprit d'équipe, notre volonté d'intégration des Macs, notre projet de qualité et le caractère humain de notre institution. Les assistants ont le sentiment de faire partie d'une famille. 90% des médecins qui sont engagés au CHU Tivoli y ont été formés. Bien intégrer les assistants est un investissement à long terme. - Pietro Scillia: Notre hôpital permet aux jeunes médecins de prendre en charge de nombreuses pathologies. Certaines de nos équipes font de la recherche clinique. Nous collaborons beaucoup avec l'ULB, mais aussi avec d'autres universités. Notre hôpital offre à la fois aux Macs son caractère universitaire et son caractère local et familial. - Qu'en est-il pour le personnel infirmier? Avez-vous également, comme la plupart des hôpitaux actuellement, des problèmes pour en recruter? - Pietro Scillia: De nombreuses équipes sont complètes. Notre benchmarking par rapport aux autres hôpitaux est plutôt bon. Il ne nous manque actuellement qu'une vingtaine d'ETP pour un hôpital de 518 lits agréés. - Des médecins quittent-ils leur institution pour rejoindre le CHU Tivoli? - Pietro Scillia: Notre cadre est relativement stable. - Roxane Rossignol: En trois ans, le nombre d'ETP médecins a augmenté de dix. De nombreux médecins travaillent à temps partiel. Nous avons eu, comme tous les autres hôpitaux, des mouvements de personnel liés à la pandémie: réduction du temps de travail, départ... Malgré tout, le delta est positif. C'est un bon signal. Certains médecins arrêtent leur carrière académique dans d'autres hôpitaux et nous rejoignent pour la qualité médicale et le confort de vie.